
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Violences faites aux femmes
19 juillet 2006
Tant que les auteurs de violences physiques et morales à l’encontre des femmes pourront agir en toute impunité, tant que les femmes ne seront pas protégées de ces sévices, qu’elles soient dans le cercle familial, dans la sphère professionnelle ou publique, il faudra harceler à leur tour les esprits, les autorités, la justice, pour que le droit à la liberté, au respect, à la dignité des femmes soit respecté.
L’Union des Femmes Réunionnaises (UFR) accompagne depuis de nombreuses années les femmes victimes de harcèlement, de violences verbales et physiques. Des femmes qui, malgré leurs plaintes aux autorités, ne sont pas entendues, protégées par la justice et le droit français.
Porter plainte est déjà une démarche très difficile pour la femme victime de violences, au sens large du terme. Le sentiment de culpabilité, la crainte des représailles, la peur pour les enfants, le regard accusateur de la société... sont des éléments dissuasifs qui font qu’aujourd’hui encore, de nombreuses femmes subissent en silence. Beaucoup d’entre elles, harcelées sur leur lieu de travail, victimes de propositions indécentes, de chantage à l’emploi, préfèrent démissionner, malgré les conséquences professionnelles et financières lourdes, plutôt que de faire appel aux prud’hommes qui, dans de tels cas, se prononcent rarement, pour ne pas dire jamais, en faveur de la victime. La parole de la femme est souvent remise en cause. Lorsqu’elles font force pour porter plainte pour demander le secours des autorités et que ces dernières ne prennent pas au sérieux leur requête, remettent en cause la véracité de leur vécu ou n’en tiennent pas compte, estimant qu’il s’agit là de simples querelles de couples, c’est un désaveu terrible, une perte de repère supplémentaire où la valeur solidarité revendiquée par la République ne trouve aucun écho concret.
Privées de protection
À la permanence de l’UFR à Saint-Paul, parmi les dossiers fréquemment traités, celui de femmes divorcées qui, même après la rupture de leur mariage, continuent d’être harcelées par leur ex-mari. Il semblerait que les plaintes déposées aux postes de police ne soient pas toutes traitées ou du moins “triées”. Selon quels critères ?... L’arbitraire est total. Il leur faut alors faire appel au Procureur en personne, seul à même de solliciter l’intervention des forces de police. Ces dernières interpellent alors le harceleur, le préviennent simplement, puis s’en retournent, sans plus de suivie. Les femmes ne bénéficient d’aucune protection supplémentaire. Tant qu’elles ne sont pas frappées jusqu’au sang, avec encore la possibilité de se rendre au poste de police, les autorités n’interviennent pas. Lorsque, leur vie menacée, elles sont obligées de quitter le domicile conjugal, ce dernier revient au mari violent. C’est la réalité qui s’affiche trop souvent dans les journaux sans que pour autant l’on puisse considérer les violences faites aux femmes du domaine des faits divers.
L’affaire de Samia Badat s’est bien heureusement pour elle réglée dans de brefs délais. L’UFR déplore que toutes les femmes ne puissent bénéficier de la même mansuétude.
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