
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Bilan de l’Organisation internationale pour les migrations
9 octobre 2019
Au moins 1.071 migrants et réfugiés sont morts ou portés disparus cette année en Méditerranée, et près des deux tiers des décès ont été enregistrés le long de l’itinéraire de la Méditerranée centrale reliant les côtes de l’Afrique du Nord aux eaux territoriales italiennes, a déclaré mardi l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Le dernier épisode de ces tragiques décès a eu lieu au large des côtes de l’île italienne de Lampedusa, avec un naufrage survenu dans la nuit du 6 au 7 octobre.
Treize corps ont été ainsi repêchés lundi après-midi après le naufrage dans la nuit précédente d’un bateau de migrants et de réfugiés près de Lampedusa. Les victimes retrouvées sont toutes des femmes, dont certaines enceintes.
« Treize corps - tous des femmes - ont été récupérés par les garde-côtes italiens et la Brigade financière », a confirmé Joel Millman, porte-parole de l’OIM, au cours d’un point de presse à Genève.
Selon lui, les victimes seraient originaires de Côte d’Ivoire, du Burkina Faso et de la Guinée. Les migrants ont déclaré avoir perdu leurs frères, sœurs, maris et amis.
Les garde-côtes italiens ont été appelés peu après minuit pour secourir un bateau transportant une cinquantaine de migrants et en train de sombrer. Alors que les secours approchaient, le bateau aurait chaviré « en raison des conditions météorologiques difficiles et d’une embarcation « surchargée ».
« Les migrants seraient partis de l’île tunisienne de Kerkennah à bord d’un bateau en bois », a précisé M. Millman.
Selon les témoignages de survivants recueillis par le personnel de l’OIM à leur point de débarquement, leur navire transportait 15 Tunisiens ainsi que des migrants provenant de divers pays d’Afrique de l’Ouest.
Les 22 personnes secourues ont été transportées jusqu’au port de Lampedusa, au large de la Sicile dont une femme dans un état critique qui a été transférée par hélicoptère à l’hôpital de Palerme.
Mardi matin, 17 migrants et réfugiés étaient toujours portés disparus, dont des femmes et au moins deux enfants.
Parmi les disparus figurent des ressortissants de Côte d’Ivoire, du Cameroun et de Guinée Conakry et quatre ressortissants tunisiens dont trois hommes et un garçon de 17 ans.
Le projet de l’OIM sur les migrants disparus a signalé qu’à la date du 6 octobre, 688 migrants ou réfugiés ont péri le long de l’itinéraire de la Méditerranée centrale reliant les côtes de l’Afrique aux eaux territoriales italiennes, soit près des deux tiers du nombre total de décès enregistrés à ce jour en 2019 dans la Méditerranée. Quelques 66 autres victimes ont été signalées le long de la Méditerranée orientale reliant les côtes turques et syriennes à la Grèce et à Chypre. L’OIM a signalé 317 autres décès dans les eaux entre l’Afrique du Nord et l’Espagne.
Au total, 18.990 migrants et réfugiés sont morts ou ont disparu en Méditerranée alors qu’ils tentaient de rejoindre l’Europe depuis 2014.
Selon l’Agence de l’ONU pour les migrations (OIM), 15.750 décès ont été enregistrés depuis le 1er janvier 2014 sur cette seule voie de la Méditerranée centrale, environ dix fois le total des pertes sur le corridor oriental de la Méditerranée reliant le Moyen-Orient à la Grèce ou sur la route occidentale reliant l’Afrique du Nord à l’Espagne.
Par ailleurs, 72.263 migrants sont entrés en Europe par la voie maritime depuis le 1er janvier, soit 14% de moins que les 84.345 personnes qui ont débarqué sur la même période l’année dernière. Les arrivées en Grèce et en Espagne étaient respectivement de 39.155 et 17.405. Le nombre d’arrivées en Italie était de 7.892 contre 21.119 sur la même période en 2018.
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
Le Conseil départemental a décerné, le vendredi 27 juin, les prix « Thérèse Baillif » et « Célimène » lors d’une cérémonie organisée dans (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mé dam zé méssyé, la sossyété,dsi la késtyonn fors néna la fors natirèl, sak wi gingn an néssan épi an grandissan korèktoman. Mwin lé sirésèrtin (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)