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Nouvelle estimation du Haut commissariat aux réfugiés de l’ONU
6 août 2022
Selon le HCR, le nombre de personnes déplacées dans le monde dépasse probablement 100 millions. Sur ce nombre, 5 millions concernent la guerre en Ukraine, soit à peine 5 %. 850 millions de personnes vivent dans un pays touché par une guerre. A cela s’ajoutent les effets du changement climatique, les pénuries alimentaires, les crises économiques, l’inflation. Il n’est donc pas étonnant que La Réunion soit touchée. Que représentent alors les 6 réfugiés du Sri-Lanka qui ont demandé l’asile politique ?
Dans le rapport Tendances mondiales de l’an dernier, le HCR déclarait que « la question n’était plus de savoir si le déplacement forcé dépasserait 100 millions de personnes, mais quand ». Et bien, nous y sommes. Avec les millions d’Ukrainiens déplacés et les nouveaux déplacements intervenus ailleurs en 2022, la population déracinée totale dépasse actuellement 100 millions de personnes. Cela signifie qu’une personne sur 78 au monde a dû fuir, un chiffre dramatique que peu de personnes se seraient attendues à voir atteint il y a dix ans.
À la fin de l’année 2021, le nombre de personnes déracinées par la guerre, les violences, les persécutions et les violations des droits humains s’élevait à 89,3 millions, soit une augmentation de 8% par rapport à l’année précédente et bien plus du double du chiffre d’il y a dix ans, selon le rapport annuel du HCR sur les tendances mondiales.
Depuis lors, l’invasion russe de l’Ukraine - qui a provoqué la crise de déplacement forcé la plus rapide et l’une des plus importantes depuis la Seconde Guerre mondiale - et d’autres situations d’urgence, allant de l’Afrique à l’Afghanistan et au-delà, ont fait passer ce chiffre au-dessus de la barre symbolique des 100 millions.
L’année dernière a été marquée par la multiplication des conflits qui se sont intensifiés et par l’apparition de nouveaux conflits. Selon la Banque mondiale, 23 pays, représentant une population totale de 850 millions d’habitants, ont été le théâtre de conflits d’intensité moyenne ou élevée.
Parallèlement, les pénuries alimentaires, l’inflation et la crise climatique accentuent les difficultés des populations, ce qui met les acteurs humanitaires à rude épreuve, alors même que les prévisions de financement semblent peu encourageantes dans bon nombre de pays.
Avec l’émergence et l’intensification de nouvelles situations de réfugiés, et la résurgence ou l’absence de résolution de celles qui existent, il existe un besoin aigu et toujours plus grand de solutions durables. Le Pacte mondial sur les réfugiés souligne que le HCR et la communauté des agences d’aide humanitaire ont notamment pour priorité stratégique d’identifier et d’appuyer les solutions durables qui permettent aux réfugiés de reconstruire leur vie et de vivre dans la sécurité et la dignité.
Si les conflits actuels pouvaient se solder par une paix durable, combien de réfugiés et de déplacés internes rentreraient chez eux ? Les enquêtes sur les intentions de retour que le HCR et ses partenaires mènent dans de nombreux pays du monde entier aident à indiquer si les réfugiés souhaiteraient rentrer dans leur pays d’origine si les conditions le permettaient. Par exemple, sept Syriens sur dix accueillis pour la plupart dans des pays voisins espéraient rentrer en Syrie.
Plus généralement, depuis un tiers jusqu’à la moitié des autres populations réfugiées ont exprimé le désir de rentrer dans le cadre d’enquêtes similaires. Si une paix durable pouvait être instaurée dans quelques lieux clés, les chiffres mondiaux des réfugiés pourraient diminuer de moitié à environ 10 millions, c’est-à-dire à leur niveau d’il y a deux décennies. Mais, en l’absence de courage politique pour rétablir la paix, la perspective d’un retour dans leur pays pour un grand nombre de réfugiés dans un proche avenir restera inaccessible.
La communauté internationale peut agir, elle peut redoubler d’efforts pour partager les responsabilités et trouver des solutions durables, ce qui pourrait inverser la tendance actuelle et réduire fortement les niveaux de déplacement forcé. Il y a toujours eu des solutions aux exodes dus à des situations de déplacement forcé mais, avec l’intensification des nouvelles crises de réfugiés et la résurgence ou l’absence de résolution des crises existantes, il existe un besoin aigu et croissant de solutions durables d’une ampleur toujours plus grande.
Source : HCR
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