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Le 25 novembre au cœur du collège Bois de Nèfles de Saint-Denis
26 novembre 2013
Après une journée dédiée à la non-violence le 2 octobre dernier organisée au Jardin de l’État, c’est dans les collèges que, Nassimah Dindar, la Présidente du Conseil général, a souhaité marquer la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Ce lundi 25 novembre, le rendez-vous était pris au collège Bois de Nèfles de Saint-Denis avec les élèves fréquentant cet établissement dirigé par le Principal Jean-Michel Hoareau. Ce dernier a répondu favorablement à cette initiative de Nassimah Dindar, car, comme il l’a signalé, « cette Journée ne devrait pas exister. Si nous refusons les violences, nous pouvons les combattre ».
La Présidente a repris pendant quelques minutes sa casquette d’enseignante. Elle a rappelé l’historique de l’institution de cette Journée, posé des questions aux enfants comme « Savez-vous ce qu’est l’ONU ? Pourquoi cette Journée a-t-elle été instaurée ? » et les a naturellement sensibilisés à ce fléau qui touche de manière inacceptable La Réunion : « Il existe de grandes guerres, mais il existe également de petites guerres où les enfants sont mis à contribution et subissent des violences. A La Réunion, tous les ans, 2.500 enfants sont enlevés par le juge à leurs parents pour les placer dans des foyers afin de les protéger des violences et les aider à construire leur vie d’adultes. La cellule familiale doit être porteuse d’amour, de partage, d’exemples, de construction d’une personnalité empreinte de devoirs. Même si vous aimez un garçon, vous ne devez pas accepter de vilaines paroles. Vous devez lutter et en parler autour de vous. Vous êtes l’avenir de La Réunion et c’est ensemble que nous construirons une Réunion plus harmonieuse, en paix avec elle-même où les mots respect, égalité, fraternité seront inscrits dans les actes quotidiens », a-t-elle indiqué.
La Collectivité départementale est un acteur majeur et investit 5 millions d’euros par an pour lutter contre les violences intra-familiales. Trop de femmes en sont victimes. En 2012, cinq d’entre elles sont mortes, trois auteurs de violences se sont suicidés ; et en 2013, deux femmes sont décédées, quatre autres ont été victimes d’agression, dont deux enfants. « Le Conseil général ne peut pas tout faire. Un changement de mentalités, un changement de société sont nécessaires pour un réel épanouissement dans une cellule familiale », a ajouté la Présidente du Conseil général.
Emeline et Léo, deux élèves de 3ème, ont lu le manifeste, terminant par ces mots : « Notre humanité est en souffrance. Aujourd’hui, nous, futur(e)s citoyens et citoyennes, l’avenir est entre nos mains ; l’avenir de l’humanité que Nous aurons choisie ! Ensemble, apportons notre pierre à la construction d’un monde de paix et d’amour, juste et harmonieux ».
Puis la minute de silence a plongé la salle, mais également toutes les classes du collège, dans le calme. D’autres collèges de l’île se sont également associés à cette cérémonie.
« L’avenir de La Réunion est devant nous dans ce collège, et j’espère que ce petit pas, cette petite minute seront porteurs et construiront une société réunionnaise meilleure », a conclu la Présidente.
Manifeste du 25 novembre 2013 Le 17 décembre 1999 par sa résolution 54/134, l’Assemblée générale de l’O.N.U. a proclamé le 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence a l’égard des femmes. L’O.N.U. invite les gouvernements, les organismes internationaux et ONG (organisations non gouvernementales) à mettre en place, le 25 novembre de chaque année des actions de sensibilisation de l’opinion à ce problème. En 2013, 14 ans après cette décision, la situation des femmes dans le monde entier, reste hélas, extrêmement alarmante ; elles sont privées de droits de liberté, l’accès à la culture, au savoir leur est refusé, leur dignité est bafouée, leurs corps mutilé. Dans beaucoup de pays, que ce soit sur les continents africains, américain, asiatique et même européen, la condition des femmes a dangereusement régressé et ce : - malgré leur révolte pour ne plus être traitée comme des citoyens de seconde zone, - malgré l’engagement déterminé des associations contre cette discrimination. Dans les pays en guerre, en Afrique et ailleurs, le viol est devenu une arme de destruction terrible qui mutile les corps et anéantit l’âme. Quel peuple digne de ce nom peut survivre lorsque la moitié de ses membres est réduit à l’état de mortes-vivantes ? A La Réunion, dans le cadre des conflits de couples : - 6 femmes ont été assassinées en 2011 par leurs compagnons, - 8 personnes sont décédées de mort violente en 2012 dont 3 femmes et 1 petite fille, - 1700 plaintes ont été déposées en 2012 soit approximativement 5 plaintes par jour, - sans compter toutes les femmes, les plus nombreuse, qui ne portent pas plainte, qui se résignent… C’est la triste réalité à laquelle, nous aussi, sommes confrontés. Notre humanité est en souffrance. Aujourd’hui, NOUS, futur-e-s citoyens et citoyennes, l’avenir est entre nos mains ; l’avenir de l’humanité que NOUS aurons choisie ! Ensemble apportons notre pierre à la construction d’un monde de paix et d’amour, juste et harmonieux. Nous demandons à nos parents, nos éducateurs, aux pouvoirs publics de nous aider à construire ce monde. |
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