Pour faciliter le vote des handicapés, les mairies doivent encore mettre le paquet

14 mai 2007

Pendant le second tour de la Présidentielle, Handirun a choisi le siège de la Ligue des Droits de l’Homme pour un bilan sur l’accessibilité des handicapés au bureau de vote. Car, pour Jean-Yves Carré, coordinateur de cette association, « toute discrimination doit cesser à l’intérieur des bureaux de vote ». Il appuie : « On ne vient pas voter pour savoir si on est valide ou handicapé ». Heureusement, serait-on tenté de dire !

D’une manière générale, de beaucoup d’efforts ont été réalisés par les mairies pour un meilleur accès des personnes handicapées aux bureaux de vote. Un constat de Jean-Yves Carré et des bénévoles. Davantage de places de parking, de signalétiques et des plans inclinés ont été relevés. Sauf pour trois communes : « Sainte-Marie, Saint-Benoît et Saint-Louis ». Et puis, il y a ces urnes toujours trop hautes pour les handicapés, mais aussi pour les personnes de petite taille ou âgées. La bonne hauteur est de 80 centimètres... pour tous, valides ou invalides. De gros efforts restent encore à faire sur ce point. Sans compter l’isoloir où des personnes obèses ne peuvent se glisser pour accomplir leur devoir.

Pour les Législatives, il demande à chacun d’entre nous de faire preuve de responsabilité en signalant les anomalies. Pour terminer, et cela reste à confirmer, « deux personnes handicapées se présenteront devant les électeurs » pour briguer le fauteuil de député.

J.-F. N .


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