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Pauvreté dans le monde
21 avril 2009, par
Les ministres de l’Agriculture des 16 pays réunis en Italie poursuivaient leur réunion dimanche pour définir des positions communes face à la crise alimentaire et la spéculation sur les denrées alors que près d’un milliard de personnes souffrent de la faim. Le rôle des multinationales et des spéculateurs dans le déséquilibre alimentaire qui frappe le monde est au cœur des discussions en Italie.
Les propositions qui devraient être finalisées à l’issue de cette réunion seront ensuite soumises aux chefs d’Etat des 16 pays (Etats-Unis, Russie, Allemagne, Japon, France, Canada, Grande-Bretagne, Italie, Chine, Inde, Afrique du Sud, Mexique, Brésil, l’Egypte, l’Australie et l’Argentine) en vue de leur Sommet qui se tiendra du 8 au 10 juillet prochain sur l’île de La Maddalena, en Sardaigne. Parmi les idées phares : améliorer la sécurité alimentaire, accroître la production agricole et parvenir à une autosuffisance dans les pays les plus fragiles. La création de réserves mondiales de céréales destinées à combattre la spéculation et atténuer l’ampleur des variations des cours est également envisagée.
« Le climat est bon et fait espérer une issue positive au niveau de la déclaration » finale a déclaré l’hôte, le ministre italien Luca Zaia.
La spéculation à l’origine de la flambée des prix alimentaires
L’Italie pousse à ce qu’« une partie de la déclaration finale soit consacrée à la spéculation » sur les matières premières, l’une des causes de la flambée des prix qui a provoqué des émeutes de la faim dans de nombreux pays l’an dernier, a ajouté M. Zaia.
Le ministre français Michel Barnier a indiqué avoir soutenu une « proposition de créer un système de stockage mondial pour lutter contre la spéculation sur les matières premières qui est scandaleuse ».
« On n’a pas d’excuses si on ne réagit pas, un milliard de personnes souffrent de la faim, il faut faire bouger les lignes », a-t-il dit. Il a également évoqué la création d’une nouvelle gouvernance internationale pour l’agriculture. Celle-ci s’appuierait sur une structure de concertation regroupant l’OMC, la FAO, le FMI et la Banque Mondiale.
Lors de leur dernière rencontre au Japon, les chefs d’Etat et de gouvernement leur avaient demandé de se réunir pour faire des propositions concrètes sur la grave crise alimentaire qui a frappé le monde l’an dernier et les moyens de limiter la volatilité des prix.
La crise économique pourrait aujourd’hui encore aggraver la situation en fragilisant les pays en développement et en entraînant une baisse des investissements dans l’agriculture, alors que, selon la FAO, le nombre de personnes sous-alimentées dans le monde se rapproche du milliard. « La situation pourrait encore empirer à cause de la crise économique ». Il y a un an, « le monde assistait médusé à la multiplication des “émeutes de la faim” dans 38 pays en développement, à la suite de la hausse des cours mondiaux des matières premières agricoles », rappelle le Comité contre la faim et pour le développement. « Ces troubles mettaient en lumière la dépendance alimentaire de ces pays, le plus souvent paradoxale avec un potentiel de production considérable, à la fois sur le plan agronomique (vastes réserves en foncier, possibilités d’aménagements hydrauliques,…) et humain (avec environ 70% de la population en milieu rural) ».
Rôle des spéculateurs mais aussi des multinationales dans le déséquilibre alimentaire mondial
Le rôle des multinationales et des spéculateurs dans le déséquilibre alimentaire qui frappe le monde est au cœur des discussions en Italie. « Dans l’agriculture, il existe deux mondes bien définis : ceux qui ont une agriculture avec une identité productive comme l’Italie, qui compte 4.500 produits typiques, et ceux qui doivent inventer leur propre agriculture. Ces derniers veulent standardiser la production, les goûts et la consommation », commente Luca Zaia, ministre italien de l’Agriculture. Les ministres réunis à Cison di Valmarino débattent encore sur le rôle que peut jouer une « agriculture réelle, pratiquée par les fermiers qui récoltent la nourriture de la terre, à l’inverse des multinationales », ainsi que des effets de la crise économique planétaire sur la famine mondiale.
Risham Badroudine
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