
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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La HALDE
16 juin 2007
Qu’est-ce qu’une discrimination ? Pour tenter d’apporter des réponses à cette question, la Haute Autorité de Lutte Contre les Discriminations et pour l’Egalité (HALDE) Réunion, avec le concours du CNFPT et la DREF, a organisé une formation sur ce thème les 11, 12 et 13 juin, suivie par des représentants d’associations, de l’ADI, des employés de CCAS, de police, de gendarmerie, de collectivités et de la Préfecture. Une centaine de personnes au total.
Pour nous donner le bilan de cette formation, la HALDE nous a rencontrés hier en fin de matinée à Bellepierre Saint-Denis dans un hôtel. Cette formation est une nécessité d’une part, et d’autre part, elle a permis de créer des liens entre des structures qui ne se connaissaient pas forcément. C’est chose faite désormais. Le partenariat est établi.
Une « rupture d’égalité »
La discrimination veut dire « rupture d’égalité », souligne Didier Lefèvre, le Délégué régional de la HALDE. Exemple : Cette rupture peut se manifester lors d’une embauche. L’employeur ne tient pas compte des compétences du potentiel salarié. Parce qu’il est noir, il ne fait pas l’affaire. Ou pour d’autres motifs comme l’âge ou le sexe. Autres illustrations : Le fait de promouvoir seulement des hommes et non des femmes. L’interdiction à l’accès de boîtes de nuit à certaines personnes. Pas la peine de les citer, vous en connaissez, et peut-être vous-même, vous avez été confronté à pareille situation. Les institutions produisent elles-mêmes des discriminations. À elles aussi, justement, par le biais de cette formation, de trouver des solutions. Par exemple le fait de mal recevoir une personne venue vous demander un simple renseignement. Ou encore, le recrutement doit être le même pour tous. Pas de passe-droit, pas de copinage. Les institutions doivent mettre fin à ce genre de dérapage.
La tête pleine de conseils, aujourd’hui, les participants à cette formation peuvent aider à la constitution de dossier pour une meilleure orientation. Car l’enjeu est bel et bien la lutte contre les discriminations.
La HALDE a pris siège dans l’île en novembre de l’année dernière. Et déjà sur leur bureau se trouvent une trentaine de dossiers. 80% d’entre eux sont des demandes liées à l’emploi dont 50% concernant la discrimination syndicale sur le lieu de travail.
Apporter la preuve d’une discrimination n’est pas chose facile. D’où la création de la HALDE composée essentiellement de juristes. En France, 80.000 demandes ont été enregistrées depuis la création de cet organisme. La moitié a été traitée et des centaines sont sur le bureau des juges.
En conclusion, on peut se demander quel sera l’avenir d’une société basée sur les discriminations.
Jean-Fabrice Nativel
Premier trimestre 2007 : plus de 1.700 réclamations
Les réclamations enregistrées en 2006 sont en forte augmentation par rapport à la première année d’existence de la HALDE. Il y a eu 1.410 réclamations en 2005 et plus de 4.000 en 2006. Cette croissance rapide se confirme au premier trimestre 2007 avec plus de 1.700 réclamations au 30 mars 2007. Cela traduit à la fois une prise de conscience de l’enjeu des discriminations, un recul de la résignation de la part des victimes et un changement du regard que notre société porte sur les discriminations.
Le domaine de l’emploi...
... reste le plus important, il représente 42,8% des réclamations reçues. L’origine, à plus de 35%, est le premier critère invoqué. En revanche, les discriminations liées au sexe demeurent insuffisamment identifiées et combattues. La HALDE a contribué à faire émerger certaines discriminations dans le débat public comme celles qui sont liées à l’âge.
encadré
Zot la di
Les discriminations sont sorties du silence, notre société attend qu’elles soient traitées avec détermination. C’est le sens de l’action de la HALDE.
En partenariat avec les associations...
... et les autorités judiciaires et policières, la HALDE mène des actions de formation et d’information pour que les discriminations soient mieux identifiées, caractérisées, formalisées et sanctionnées. Une victime informée sait comment formuler sa plainte, et un policier sensibilisé aux discriminations peut assurer une meilleure orientation de la personne. Les relations établies avec l’autorité judicaire sensibilisent les magistrats à la lutte contre les discriminations.
Les discriminations...
... touchent tous les aspects de la vie professionnelle des salariés. Pour le secteur privé : le licenciement mais aussi la rémunération, la formation, le reclassement, l’affectation, la qualification, la classification, la promotion professionnelle, la mutation ou le renouvellement de contrat (article L122-45 du Code du travail). Pour les fonctionnaires : la formation, la notation, la discipline, la promotion, l’affectation et la mutation (article 6 de la loi du 13 juillet 1983).
2ème journée mondiale de la prise de conscience de la maltraitance des adultes âgés
Pour que cesse la maltraitance des personnes âgées
Pour la deuxième année consécutive, INPEA (International Network for the Prevention of Elder Abuse) a organisé la Journée mondiale de la prise de conscience de la maltraitance des adultes âgés. Cette journée de sensibilisation est relayée dans l’île par le centre d’écoute ALMA Réunion (Allô Maltraitance des personnes âgées et handicapées) qui a enregistré 80 nouveaux dossiers de maltraitances l’année dernière.
Pour certains, cela doit paraître surréaliste, mais de plus en plus de personnes âgées sont victimes de maltraitance. Alors que la vieillesse doit être une période de l’existence où la personne peut s’épanouir, pour certain cet épisode de leur vie est un véritable cauchemar.
De par leur âge, leur état de santé, etc, nombres d’entre elles ne se manifestent pas et subissent des violences de toutes sortes dans le silence.
80 nouveaux dossiers de maltraitance
Chacun peut devenir concerné, l’avancée en âge expose la personne âgée aux négligences et abus, parfois par ignorance, dans la mesure où elle est sous l’emprise d’un individu en raison de son isolement, d’un handicap ou encore d’une situation de dépendance.
Bien entendu, les femmes sont les plus touchées, 61% des cas signalés, et 35% d’entre elles ont plus de 80 ans.
Les violences sont multiples, cela peut aller des injures, menaces ou chantage aux violences financières ou physiques.
Sont également citées les violences par négligence passive (privation d’aide à la vie quotidienne) ou la maltraitance médicamenteuse.
Mais dans 87% des cas, plusieurs types de maltraitance sont associés.
Généralement, à 96%, ce sont les membres de la famille qui sont les auteurs de maltraitance. Souvent, les relations familiales difficiles ou la dépendance à l’alcool ou la drogue sont à l’origine de ces situations désastreuses.
Qui appelle ALMA ? A 55%, ce sont des membres de la famille et seulement 3% des victimes qui appellent le centre d’écoute et dénoncent ces situations. Souvent aussi, les individus ont du mal à dénoncer leurs proches, ou alors dans certaines familles, c’est la loi du silence qui règne. Sachez que l’une des règles d’or de l’association ALMA est la garantie de l’anonymat.
Alors, il est nécessaire de sortir du silence, les familles autant que les victimes elles-mêmes.
« Les maltraitances sont souvent invisibles. Entendre la parole des personnes âgées, votre parole est un moyen efficace pour régir contre la maltraitance » est un des slogans de ALMA.
Vous pouvez contacter ALMA Réunion au 0262 21 03 39 les mardis de 9h à 12h et les jeudis de 13h à 16h.
S. P.
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