
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
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Quand le traditionnel « vivre-ensemble » se fragilise
17 janvier, par
Dans les pays de l’océan Indien, le vivre-ensemble et l’hospitalité sont des valeurs traditionnelles. Mais dans une société structurellement inégalitaire où la société de consommation a été importée par le néocolonialisme français, ces valeurs sont menacées. C’est ce que rappellent les réactions racistes aux violences qui ont lieu régulièrement à Saint-André par exemple, tout comme la forte progression du vote pour un parti d’extrême droite, le RN. Ce n’est pas seulement un vote sanction contre les partis politiques respectant les valeurs de la République, c’est aussi un vote de raciste décomplexé qui peut maintenant s’exprimer en toute quiétude à La Réunion, un pays pourtant uniquement peuplé de descendants d’immigrés et d’immigrés. Il est essentiel de reconnaître la diversité de la population réunionnaise, d’être fier de nos origines multiples car Madagascar et les Comores constituent une source de peuplement de La Réunion : soyons fiers de nos origines comoriennes et malgaches comme certains peuvent l’être de leur origine indienne et d’autres de leur ascendance européenne.
Deux jours seulement après la fin du couvre-feu à Saint-André, la nuit du 14 au 15 janvier a été marquée par des violences inquiétantes. Aux alentours de 23h30, sur le Chemin du Centre, des jeunes, âgés d’environ 14 à 15 ans, ont provoqué un véritable chaos.
Les récentes violences urbaines survenues à Saint-André ont mis en lumière des tensions sociales préoccupantes à La Réunion. Des jeunes, souvent d’origine mahoraise ou d’autres îles de l’archipel des Comores, sont pointés du doigt pour leur implication présumée dans ces troubles. Cette situation soulève des questions sur le racisme latent envers les personnes originaires des Comores et de Madagascar, ainsi que sur les inégalités sociales persistantes sur l’île.
Ainsi à Saint-André l’année dernière, le quartier Fayard fut le théâtre de violences répétées. Des incidents tels que des caillassages de véhicules, des agressions de policiers et des appels à la violence sur les réseaux sociaux ont été rapportés. Le 24 janvier 2024, le maire de Saint-André, Joé Bédier, a exprimé son inquiétude face à cette situation, déclarant : « Nous avons aujourd’hui atteint une ligne rouge ». Il a notamment souligné la présence de « jeunes parachutés à La Réunion sans repère », souvent originaires de Mayotte, hébergés chez des proches mais livrés à eux-mêmes, sans encadrement parental adéquat.
Face à cette recrudescence de la violence, les autorités ont réagi. Le préfet de La Réunion, Patrice Latron, a condamné fermement ces actes, les qualifiant d’“intolérables”. Il a annoncé la mise en place d’opérations anti-délinquance et un renforcement des actions pour lutter contre les phénomènes de bandes.
Ces événements mettent en lumière une problématique plus profonde : le racisme dirigé contre les personnes originaires des Comores et de Madagascar à La Réunion. Bien que ces communautés soient très minoritaires, elles sont souvent stigmatisées et associées à des comportements déviants, alimentant ainsi des préjugés et des discriminations. Cette situation rappelle que le racisme reste un moteur de division au sein de la société.
C’est aussi une des explications à la progression du vote pour un parti de l’extrême droite française, le RN. Ce n’est pas seulement un vote sanction contre les partis politiques respectant les valeurs de la République, c’est aussi un vote de raciste décomplexé qui peut maintenant s’exprimer en toute quiétude à La Réunion, un pays pourtant uniquement peuplé de descendants d’immigrés et d’immigrés.
Ces violences doivent être l’occasion d’une réflexion approfondie sur les causes des discriminations et des inégalités à La Réunion. Il est essentiel de reconnaître la diversité de la population réunionnaise, d’être fier de nos origines multiples car Madagascar et les Comores constituent une source de peuplement de La Réunion plus importante que l’immigration européenne et au moins aussi grande que l’immigration indienne, et de promouvoir un vivre-ensemble basé sur le respect et la solidarité. Les initiatives locales, telles que les marches citoyennes organisées l’an dernier par les habitants de Fayard pour lutter contre l’insécurité et la délinquance vont dans le bon sens.
La lutte contre le racisme et les inégalités doit être une priorité pour construire une société réunionnaise libérée des séquelles de l’esclavage et de la colonisation.
M.M.
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