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Lutte contre le racisme
22 mars 2019
Dans un communiqué diffusé hier à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, l’ONU appelle l’Etat à assumer leurs responsabilités dans la lutte contre le racisme.
Des experts des droits de l’homme et hauts responsables des Nations Unies ont appelé jeudi les Etats et les individus à poursuivre la lutte contre le racisme et à ne pas céder aux sirènes du nationalisme et du populisme.
Un appel lancé lors de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale dans un contexte de montée de l’intolérance et moins d’une semaine après l’attaque terroriste meurtrière contre deux mosquées à Christchurch, en Nouvelle-Zélande. 50 personnes ont été tuées dans cette attaque commise par un suprémaciste blanc.
« Cet événement tragique nous rappelle que le racisme, la xénophobie et la haine religieuse sont mortels et que le résultat du populisme ethno-nationaliste et des idéologies suprémacistes est la violence raciale, l’exclusion et la discrimination », ont déclaré E. Tendayi Achiume, la Rapporteure spéciale sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée, et Michal Balcerzak, le Président du Groupe de travail d’experts sur les personnes d’ascendance africaine.
Pour les deux experts onusiens, les États doivent agir immédiatement pour endiguer la vague de haine et de discrimination, pour protéger les populations vulnérables et pour assurer l’égalité raciale.
« Aucun pays ou peuple n’est à l’abri de la haine raciale et religieuse et du terrorisme des fanatiques. Je suis profondément alarmé par la montée récente de la xénophobie, du racisme et de l’intolérance », a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, dans un message publié lors de la Journée. « Le discours de haine se répand dans la société comme un feu de prairie par les médias sociaux et la radio. Il se propage tant dans les démocraties progressistes que dans les États autoritaires », a-t-il ajouté.
Tout en gardant l’espoir que tous les États « prendront au sérieux » leurs obligations d’éliminer la discrimination raciale, E. Tendayi Achiume et Michal Balcerzak se sont dit consternés par le fait que des autorités publiques continuent d’alimenter la discrimination raciale et l’intolérance par des actes ou des omissions.
« Nous avons observé plus de 50 Journées internationales pour l’élimination de la discrimination raciale. Chaque année, l’ONU appelle les États à agir immédiatement pour mettre fin au racisme, garantir l’égalité et la dignité et mettre en œuvre les dispositions de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale. Pourtant, la politique et la législation des États reflètent rarement l’urgence de cette obligation », ont déploré les experts.
« Au lieu de cela, les États et les dirigeants ont déployé une rhétorique politique qui diabolise les groupes ethniques et encourage les idéologues suprémacistes. Certains États nient même l’existence d’une discrimination raciale ou de minorités à l’intérieur de leurs frontières », ont souligné E. Tendayi Achiume et Michal Balcerzak.
Pour les deux experts, les États doivent décider s’ils sont disposés à prendre leur rôle au sérieux et à adopter les politiques nécessaires pour parvenir à l’égalité raciale, conformément aux normes internationales relatives aux droits de l’homme et notamment dans des cadres tels que la Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine. « En termes simples, les politiques d’exclusion opportunes sont incompatibles avec un ordre national juste et, en fin de compte, les États doivent éliminer leur recours à une rhétorique discriminatoire et suprémaciste », ont-ils dit.
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