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La déportation d’enfants réunionnais à l’ordre du jour du Conseil de l’Europe
10 décembre 2024
En 1968, « Témoignages » révélait le scandale du trafic d’enfants réunionnais enlevés à leur famille sous de fausses promesses par les services de l’État pour ensuite être utilisé comme moyen de repeupler des régions françaises. Si l’État a reconnu sa responsabilité dans cette tragédie, la question des réparations des victimes de cette traite d’enfants réunionnais n’est toujours pas réglée. Cette question était à l’ordre du jour du Conseil de l’Europe. La députée de La Réunion Karine Lebon a défendu le droit des victimes à être indemnisées. « L’État français, membre du Conseil de l’Europe, ne peut pas avoir d’autre choix que de respecter le droit international », a-t-elle notamment souligné dans un communiqué publié ce 9 novembre 2024, dont voici le contenu.
« La députée Karine Lebon, députée la 2e circonscription de La Réunion, a été invitée par le Conseil de l’Europe, haute institution visant à favoriser la démocratie et le respect des droits fondamentaux sur le continent, à une conférence internationale sur la lutte contre la maltraitance des enfants dans les institutions en Europe.
Aux cotés de Marie-Germaine Périgogne, anciennement Valérie Andanson, de la Fédération des Enfants Déracinés des DROM, la députée Karine Lebon a pu défendre sa proposition de loi visant à réparer les préjudices causés par la transplantation de mineurs de La Réunion en France de 1962 à 1984.
Entourée de diplomates, de ministres et de parlementaires européens, Karine Lebon a défendu la voix des Réunionnaises et des Réunionnais ayant subi dans leur enfance le déracinement et, bien souvent, une maltraitance institutionnalisée. Pour la députée Karine Lebon : « C’est l’Europe toute entière qui était rassemblée à Strasbourg vendredi dernier afin de pousser les gouvernements à enfin prendre des mesures concrètes pour réparer les vies brisées. Celles de tous ces enfants abusés par les institutions et que les États tentent de faire sombrer dans l’oubli. »
Cette conférence internationale, organisée à l’instigation de l’association Initiative Justice Europe et la Fondation Guido Fluri, s’appuyait sur la loi fédérale suisse adoptée en 2016 visant à réparer les abus contre les enfants placés et ayant permis l’indemnisation de 12 000 personnes.
Selon Karine Lebon : « Tous les feux sont au vert. La Suisse l’a fait. L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe s’est exprimée. La Cour européenne des Droits de l’Homme a rendu sa décision. L’Etat français, membre du Conseil de l’Europe, ne peut pas avoir d’autre choix que de respecter le droit international. » « Cet événement doit représenter un point d’étape fondamental dans l’accès des enfants de la Creuse à une juste réparation. C’est avec l’appui et le soutien de toute la communauté européenne que nous parviendrons à faire pression sur l’Etat français pour qu’il reconnaisse enfin sa faute » ajoute la députée Karine Lebon.
Karine Lebon poursuit son combat à Paris comme à La Réunion. Elle participera notamment à l’événement de commémoration organisé le 14 décembre par la FEDD à la Ravine des cabris.
Karine Lebon redéposera très prochainement à l’Assemblée nationale sa proposition de loi sur les enfants de la Creuse, travaillée main dans la main avec les survivants, la dissolution ayant entraîné la suppression du texte qu’elle avait initialement déposé. Elle maintiendra également ses échanges avec le futur gouvernement pour que cette loi soit mise à l’ordre du jour le plus rapidement possible. »
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