
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
2 juillet, parC’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Rassemblement pour l’arrêt des violences et le rétablissement de l’Etat de Droit
27 mai 2016
Plusieurs organisations appellent à un rassemblement samedi 28 mai à 11 heures à Saint-Denis, Dalle des droits de l’homme à Champ-Fleuri, pour dénoncer les exactions impunies à Mayotte contre des habitants de l’île expulsés de leurs maisons.
En dépit des alertes lancées, la situation à Mayotte n’a cessé de se dégrader ces derniers mois, mettant gravement en cause l’Etat de droit. Cette situation appelle désormais une réaction unanime et forte de la part de la société civile et des autorités responsables.
Dans une impunité qui semble totale jusqu’ici, on constate en effet à Mayotte que des exactions violentes et répétées, annoncées à l’avance, sont commises par des “collectifs” de villageois, prétendant se faire justice, à l’encontre d’habitants, en raison de leur origine réelle ou supposée. Plus de 1000 personnes, dont de nombreux enfants ont ainsi été chassés de leurs habitations et jetés de vive force à la rue, au su et au vu des forces de l’ordre, dans ces opérations de “nettoyage”.
Indépendamment des complexités et contradictions d’un contexte historique qui perdure au sein de l’archipel des Comores, rien ne saurait justifier de telles violations des droits humains.
Les organisations signataires dénoncent avec force, les expulsions forcées visant sans distinction des « étrangers » d’origine comorienne. De telles pratiques sont totalement incompatibles avec les valeurs et règles de la République qui n’existe pleinement que dans le respect des libertés, de l’égalité et de l’universalité des droits.
La Réunion est particulièrement concernée au titre de la solidarité indianocéanique et à raison des menaces que la poursuite de ces violences ferait peser sur la cohésion sociale réunionnaise.
Face à l’urgence et afin de mettre un terme rapide à ces exactions insoutenables, les organisations signataires représentatives de la société civile réunionnaise, entendent agir de concert, en vue d’obtenir des mesures immédiates.
Nous demandons à toutes les forces vives de la société mahoraise de contribuer positivement à l’apaisement, en s’appuyant sur les valeurs d’humanité et de fraternité ;
Nous demandons spécialement aux autorités traditionnelles et aux élus de la République à Mayotte, non seulement d’éviter toute expression pouvant s’assimiler à des appels à la haine, mais de condamner publiquement tout recours à la violence ;
Nous demandons aux autorités de la République de prendre toute mesure immédiate pour rétablir l’état de Droit et donner une suite judiciaire aux actes commis.
Nous demandons aux plus hautes autorités françaises et comoriennes, d’assumer dans toutes leurs dimensions concrètes, leurs responsabilités, les appelant à créer les conditions d’un dialogue authentique pour une nécessaire coopération permanente.
Les associations signataires entendent poursuivre leur action concertée en vue d’obtenir des résultats concrets en matière de sécurité et de paix sociale à Mayotte et de contribuer à un avenir humain dans l’Océan Indien.
Nous appelons tous les Réunionnais, au-delà de leur confession ou opinion, et spécialement les responsables associatifs, civils et politiques, à se joindre à nous pour exprimer une commune solidarité réunionnaise face à la crise que traverse Mayotte. Nous les invitons dans cet esprit à participer à un rassemblement sur le Parvis des Droits de l’Homme le samedi 28 mai à 11H00.
Pour l’arrêt immédiat des violences collectives à Mayotte ;
Pour le rétablissement de l’état de droit dans l’Île ;
Pour une paix sociale durable à Mayotte ;
« Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots. » (Matin Luther King)
Saint-Denis, le 25/05/2015
Les premières organisations signataires :
Association Hamahamet Comores Réunion (HCR), CRAN, FCPE 974, CIMADE Réunion, AMR, CEMEA Réunion, Ligue de l’Enseignement, GENERATIONYAKWELI, MAECHA MEMA (Mieux vivre), LDH Réunion.
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Nou la di lotro-zour : Tikarl-la in marmay la teknik, Tikok : in marmay lé plis poèt-poèt ! Sa lé bon, mé soman, l’inn konm lot i pé fé gingn aou (…)
Mézami fitintan lo mo « dékonèr » lété konm i di in galissism pars li té pliss in mo la lang franssèz popilèr la rante an missouk dan la lang (…)
Les 132 régions européennes de la coalition "EUregions4cohesion" rencontrent les vice-présidents exécutifs de la Commission Européenne, Raffaele (…)
C’est avec stupéfaction et colère que nous découvrons la volonté du gouvernement de faire des économies sur la prise en charge des affections de (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)