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Etude de l’INSEE sur la précarité des femmes à La Réunion
8 mars 2019
Temps partiel imposé, carrière dans des secteurs peu rémunérateurs, difficile accès à des postes de cadre, déqualification par rapport au niveau du diplôme, plus forte proportion de contrats précaires que les hommes : les femmes subissent une somme de discriminations faisant qu’en 2015, elles touchaient en moyenne à La Réunion un salaire inférieur de 14 % que celui des hommes. C’est l’analyse que l’on peut faire d’une étude publiée ce 7 février par l’INSEE, dont voici un extrait :
« Lorsqu’elles travaillent au sein d’une entreprise, les Réunionnaises perçoivent en moyenne un revenu salarial de 19 500 euros en 2015. C’est autant que les métropolitaines, mais 14 % de moins que les Réunionnais soit 3 200 euros de moins. Cet écart femmes-hommes est plus faible à La Réunion, aux Antilles et en Guyane, qu’en métropole (24 %). À La Réunion, la proportion de cadres et de grandes entreprises dans l’emploi salarié, où les écarts de salaires sont plus marqués entre sexes, est en effet plus faible.
À La Réunion comme ailleurs, les femmes travaillent plus fréquemment dans des secteurs moins rémunérateurs, comme les commerces et les services de proximité. Leurs métiers sont en outre moins diversifiés que ceux des hommes : la moitié des femmes de 30 à 65 ans travaillent dans huit familles professionnelles, alors que quinze familles concentrent la moitié des hommes en emploi. Leur salaire est également tiré à la baisse par une durée de travail moins élevée : 29 % des salariées sont à temps partiel en 2015, soit deux fois plus que les hommes. Elles sont par ailleurs plus nombreuses à être en contrat à durée déterminé (18 % contre 15 %) ou sur un contrat aidé (55 % des emplois aidés sont occupés par des femmes en 2017).
Pourtant, à La Réunion comme en métropole, les filles ont moins de difficultés scolaires. Elles décrochent moins du système éducatif que les garçons. Elles s’orientent plus fréquemment vers les filières générales après la troisième et ont des taux de réussite au baccalauréat plus élevés (91 % contre 85 % en 2018). Elles sont ainsi plus nombreuses à faire des études supérieures et à obtenir un diplôme : 32 % des Réunionnaises de 25 à 34 ans ont un diplôme de l’enseignement supérieur en 2015 contre 23 % des Réunionnais. Elles restent toutefois moins nombreuses que les métropolitaines (50 %). Globalement, les Réunionnais sont deux fois plus nombreux que les Réunionnaises à avoir des difficultés à l’écrit.
Plus diplômées qu’eux, les Réunionnaises occupent plus souvent que les Réunionnais un emploi d’un niveau inférieur à celui auquel leur diplôme devrait leur permettre d’accéder : 28 % contre 21 % pour les hommes en 2012. C’est toutefois moins fréquent que pour les salariées métropolitaines (34 %), plus diplômées ».
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