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La loi sur la parité est-elle suffisante ?
8 mars 2005
Margaret Maruani, sociologue, directrice de recherche au CNRS et auteur de ’Travail et emploi des femmes’ aux éditions La Découverte, explique dans les colonnes de la revue ’Alternatives Économiques’ de février, que ’malheureusement aujourd’hui, la question de l’égalité professionnelle n’est une urgence pour personne’.
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Le paradoxe des inégalités
Depuis les années 60, le renouvellement de la force de travail s’est fait par l’activité féminine. Cette transformation sociale majeure tient au fait que les femmes ne s’arrêtent plus de travailler à la naissance de leurs enfants (alors qu’avant les années 60, elles prenaient plusieurs années), et par leur réussite scolaire. Plus performantes que les hommes au baccalauréat, dans les études universitaires, les femmes ont un niveau d’éducation plus élevé que les hommes.
Paradoxalement, les inégalités de salaires, de carrières, de chances face à l’emploi perdurent. Bien que certaines professions se soient clairement féminisées, dans les secteurs de la médecine, de la justice ou encore du journalisme, Margaret Maruani souligne que les femmes restent cependant cantonnées à ce qu’elle appelle : "le salariat d’exécution". Les écarts entre les femmes se sont creusés : d’un côté, celles qui parviennent à optimiser leur réussite scolaire dans le travail, de l’autre, celles qui galérent dans des boulots peu reconnus, mal payés et souvent précaires.
Des mesures néfastes pour le travail féminin
Croire que les inégalités se résorberont d’elles-mêmes, avec le temps, est un leurre pour Margaret Maruani qui estime, que "sans action volontariste, les choses n’évolueront pas". Même si la loi dit "à travail égal, salaire égal", on n’est encore loin de cet objectif. Tant que les diplômes n’auront pas la même valeur sur le marché du travail selon qu’ils sont détenus par des hommes ou des femmes, et que les processus de recrutement resteront extrêmement discriminants, les femmes resteront des sous-employées.
"Face à cela, un certain nombre de mesures prises durant les vingt dernières années ont été totalement néfastes pour le travail féminin", note Margaret Maruani. Toutes les incitations faites aux employeurs pour qu’ils embauchent à temps partiel, mais aussi l’allocation parentale d’éducation dont 98% des bénéficiaires sont des femmes, et qui incite à l’inactivité sont en partie responsables. "Malheureusement aujourd’hui, la question de l’égalité professionnelle n’est une urgence pour personne. Ni pour les syndicats ni pour les partis politiques, qui ont préféré payer plutôt que d’appliquer la loi de 2000 sur la parité".
Estéfany
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