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RESF se fait entendre dans toute la France
19 mai 2007
Lors d’une rencontre nationale le 12 mai à Belleville, les membres du RESF ont acté la poursuite de leur action en faveur des sans papiers menacés d’expulsion et programmé des apparitions publiques jusqu’au 30 juin pour « se faire entendre haut et fort dans toute la France ». Une façon de marquer sa détermination à lutter contre l’injustice, à défendre et faire vivre les grands principes républicains de liberté, d’égalité et de fraternité.
Créé il y a 3 ans, le Réseau Education Sans Frontières (RESF) compte aujourd’hui 186 organisations membres ou soutiens dans toute la France. Et depuis plus d’une semaine, de nouveaux sympathisants continuent à se joindre à ce formidable élan de solidarité en faveur des familles et des jeunes sans papiers.
« Une chasse inutile, coûteuse et surtout injuste »
Qu’elles aient été motivées par la crainte d’un durcissement de la politique de l’immigration avec l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy ou d’un renforcement des expulsions durant les grandes vacances scolaires en Métropole - les enfants scolarisés n’étant plus alors sous la protection de la communauté éducative -, ces nouvelles adhésions sont le reflet d’une volonté citoyenne de ne pas succomber à l’immobilisme, à l’indifférence face à ce que RESF qualifie de « chasse inutile, coûteuse et surtout injuste ». Le rassemblement national des militants du Réseau, samedi dernier, a été l’occasion de dresser un bilan des actions engagées et de celles à venir car, comme le soutien RESF, la mobilisation « n’est pas près de s’arrêter tant que nos voisins étrangers ne seront pas reconnus pour ce qu’ils sont : dans nos écoles, des élèves et des parents comme les autres, dans nos quartiers, des habitants et non des suspects, dans les entreprises, des collègues ». Cette mobilisation est d’autant plus exemplaire que les militants ne cèdent pas aux pressions. Car au même titre que les familles et jeunes sans papiers, ils sont eux aussi victimes de menaces répétées allant jusqu’à des comparutions au tribunal visant à les dissuader de poursuivre leur action solidaire, à refreiner leur liberté d’expression. Mais RESF ne plie pas et assume son mouvement de désobéissance civique jusque devant les commissariats, les centres de rétention, dans les écoles, par la grève, comme vendredi dernier aux écoles Métra dans le 20ème arrondissement de Paris, dans les tribunaux, les quartiers...
« Laissez-les grandir ici ! »
Loin de chercher à susciter la révolte dans la violence, RESF veut avant tout être le contre point citoyen du pouvoir lorsque celui-ci procède d’une injustice. Selon lui, « c’est bien une injustice de faire d’une partie de la population un bouc émissaire et de la harceler. Non, il n’y a pas de "problème de l’immigration" dans un pays qui accueille des immigrants de façon continue depuis près d’un siècle ». En France comme dans le monde, le vrai problème demeure la pauvreté, la non répartition des richesses, les privations de droits, les inégalités, les guerres qui poussent les peuples à l’exode. Alors, tant que l’Etat mettra autant de moyens logistiques, policiers, financiers (80.000 euros pour expulser une famille de Hongrois en avion privé), communicationnels pour contourner les vrais problèmes en s’acharnant sur les sans papiers, RESF sera là pour que les consciences, les esprits ne cèdent pas à ce leurre, pour que la résistance tranquille se poursuive. « Dans nos quartiers, les établissements scolaires resteront ces tremplins de la solidarité, qui placent la justice au-dessus des lois ou décrets de circonstance qui bafouent les textes de défense des droits de l’Homme et de l’Enfant ratifiés par la France ». S’ils sont sans papiers, ces familles, ces jeunes, ces enfants ne sont pas sans amis. RESF fait actuellement circuler une pétition sur le net « Laissez les grandir ici ! » (http://www.educationsansfrontieres.org/spip.php?article4633) et prévoit une série d’apparitions publiques jusqu’au 30 juin dans toute la France pour que les sans papiers puissent passer un été serein.
Stéphanie Longeras
Pour joindre ou avoir plus d’information sur RESF : educsansfrontiè[email protected] et www.educationsansfrontieres.org
Solidaire et vous ?
« Que la paix soit sur le monde pour les 100.000 ans qui viennent ! »
Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, sur tout le territoire français, mouvements associatifs, syndicats, établissements, sympathisants de 16 à 77 ans jusqu’au plus jeunes camarades de classe des enfants menacés militent sur le terrain avec RESF pour soutenir et protéger ces centaines de familles, ces milliers d’individus qui vivent avec la peur quotidienne du contrôle de police, la phobie de conduire chaque matin leur enfant à l’école et de ne pas le retrouver à la sortie, l’horreur de retourner dans leur pays où la guerre, la faim les y attendent. Ici, la sortie des écoles est tranquille, aucun cri d’enfant arraché aux bras de ses parents pour mieux les enjoindre de partir... de se rendre. Il suffit pourtant de tendre l’oreille et plus encore de ne pas fermer les yeux sur ce qui se passe juste à côté de chez nous. A Mayotte, les expulsions s’enchaînent. Les sans papiers qui vivent depuis 10 à 15 ans sur ce territoire français sont exclus purement et simplement des soins, engendrant d’importants problèmes sanitaires, sans parler de la question déontologique pour le corps médical. Enfants ou adultes, ils sont tous à la même enseigne. Mais il est un candidat aux Législatives qui est là pour nous ouvrir les yeux sur la menace migratoire, là pour cautionner les propos xénophobes taggués sur les murs de la ville à l’encontre de nos frères mahorais, comoriens, malgaches. M. Ibrahim Dindar ne cache pas ses objectifs de traquer les tricheurs à la nationalité française, quitte à y laisser sa chemise. Il en fait même son mot d’ordre. Ici aussi, le danger est bien réel. Il ne vient pas de nos voisins comme on voudrait nous le laisser entendre, mais bien de responsables politiques qui, à défaut de vrai programme pour le développement de La Réunion, jouent dans le populisme et la peur de l’étranger. Etranger, quel vilain mot dans une société historiquement, culturellement, intrinsèquement cosmopolite comme la nôtre ! Ouvrir les yeux, c’est avant tout ne pas les détourner des vraies questions que cette politique de l’immigration, initiée en France par son nouveau président, soulève : Quelles valeurs défendons-nous ? Quelles société et république aujourd’hui et demain pour nos enfants ? Quelle Europe s’ouvre à nous ou se referme sur nous ? Que retenons-nous de l’Histoire, des histoires ?... En attendant que chacun trouve une réponse, souhaitons, comme le chante si bien Mireille Mathieu, soutien de Nicolas Sarkozy, « que la paix soit sur le monde pour les 100.000 ans qui viennent ! ».
S. L.
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