
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Privation des allocations familiales pour des Mahorais et suppression du visa long séjour comme menaces
30 janvier, par
Face à la montée des violences liées aux bandes organisées, le préfet de La Réunion annonce un plan d’action radical : suspension des allocations pour les familles de mineurs concernés, expulsion des familles immigrées non-européennes ayant un enfant impliqué dans ces délits notamment. Ces mesures, ciblant notamment les Mahorais et d’autres immigrés non-Européens, suscitent des inquiétudes.
Face à la recrudescence du traitement médiatique des violences liées aux bandes organisées, le préfet de La Réunion a dévoilé, ce lundi, un plan d’action incluant la suspension des allocations familiales pour les familles de mineurs délinquants et l’expulsion accélérée des étrangers en situation irrégulière. Des mesures présentées comme une réponse « ferme et immédiate » à l’insécurité, mais qui soulèvent déjà des inquiétudes quant à leurs conséquences sociales, notamment pour les personnes originaires de Mayotte et des pays hors Union européenne (UE).
Les jeunes originaires de Mayotte sont ciblés par le représentant de l’État qui a déclaré dans le reportage de Réunion Première : « vous savez qu’un certain nombre de ces jeunes mahorais, mineurs sont confiés à ce que l’on appelle des taties. On va vérifier que ces personnes en charge de l’autorité parentale remplissent leurs obligations. On va également vérifier les droits aux allocations familiales. Il y aura une concentration des contrôles de la CAF à ces personnes à qui j’écrirai pour remettre en question leurs droits sociaux ».
Les résidents à La Réunion qui ont une nationalité non-européenne sont également visés. Ils pourraient être expulsés si un de leurs enfants est accusé de participer à des violences : « Si le gamin est un trouble-fête, s’il se distingue par de la délinquance, je serai amené à supprimer ou dégrader le titre de séjour des parents. Ses parents seront convoqués en préfecture et on fera un réexamen de leurs droits au séjour. », a-t-il dit au même média.
Par ailleurs, expulser une famille de son logement est un autre moyen brandi par l’État : « S’il y a des familles qui causent des troubles, je ferai tout pour les expulser, c’est une procédure qui est tout à fait légale qui a été ouverte par Gérald Darmanin lorsqu’il était ministre de l’Intérieur et cela en lien avec les bailleurs sociaux et les maires
Dans un courrier des lecteurs publié le 21 janvier 2025 dans Témoignages, Arnold Jaccoud, sociologue, dénonçait les effets d’une approche « sécuritaire et punitive » qui risque d’aggraver les fractures sociales. « Cibler systématiquement les allocations familiales ou les expulsions, c’est pointer du doigt des populations déjà précarisées, en particulier celles issues des Comores, de Mayotte ou d’Afrique. Cela revient à alimenter un discours dangereux qui assimile immigration et délinquance », explique-t-il. Il rappelle que « les violences dans les quartiers ne naissent pas d’un vide politique, mais d’un terreau de pauvreté, d’échec scolaire et de relégation territoriale (...) Couper les allocations, c’est priver des familles entières de ressources vitales, sans régler les causes profondes de la délinquance », rétorque Jaccoud.
Les propos du préfet convergent avec ceux d’élus qui font part de leur inquiétude face à l’arrivée de quelques centaines d’élèves mahorais, réfugiés climatiques à cause de Chido. Il favorise le risque de stigmatisation des Mahorais et des étrangers non européens, souvent perçus comme « boucs émissaires » dans les discours sécuritaires.
Ce plan intervient dans un contexte français tendu, où le gouvernement est pressé de montrer des résultats face à la délinquance. Pour autant, les experts rappellent que les solutions purement répressives ont historiquement échoué. « Depuis des décennies, on agite les mêmes recettes : davantage de policiers, moins d’aides sociales. Pourtant, rien ne change, car on refuse de s’attaquer aux inégalités structurelles », rappelle le courrier d’Arnold Jaccoud.
M.M.
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