Une victoire pour toutes les femmes qui luttent pour l’emploi

Simone Yee Chong Tchi Kan relaxée

20 mars 2013

Poursuivie en diffamation par le maire de Trois-Bassins, Simone Yee Chong Tchi Kan a été relaxée hier par le tribunal. C’est une victoire pour les femmes qui luttent pour l’emploi, car c’est l’engagement de la militante qui était visée.


À la sortie du tribunal, Simone Yee Chong Tchi Kan soutenue par des membres de Femmes solidaires pour l’emploi notamment, ainsi que par des camarades du PCR. (photo Toniox)

Hier, la justice a rendu son verdict dans l’affaire opposant Simone Yee Chong Tchi Kan au maire de Trois-Bassins. Ce dernier a perdu. Le tribunal a reconnu l’innocence de la militante accusée.
Depuis plusieurs années, elle se bat notamment à Trois-Bassins pour créer des emplois à partir d’une activité économique. C’est ainsi qu’un projet pouvait permettre de créer 15 emplois, ce qui aurait permis à 13 femmes notamment de sortir du chômage.
Mais un blocage est survenu, il a empêché la création des emplois alors que la Commission permanente du Conseil général avait voté pour le 20 juin 2011. Simone Yee Chong Tchi Kan s’est levée contre cette décision arbitraire. Elle a alerté les médias et a tenu une conférence de presse en octobre 2011. Alors qu’un journal a pris la responsabilité d’accuser nommément le maire du blocage, c’est la militante qui a été poursuivie par le maire, pas le média. Cette procédure n’a pas empêché la mobilisation de s’amplifier, par la création de Femmes solidaires pour l’emploi.
Ce 19 mars, c’était le verdict.
Dès la nouvelle connue, Simone Yee Chong Tchi Kan a prévenu les camarades rassemblés devant la préfecture pour soutenir l’action du collectif pour l’Appel de l’Ermitage. Avec les camarades venues la soutenir, elle est ensuite venue rendre compte de l’audience et apporter la solidarité devant la préfecture.


Aussitôt le verdict connu, Simone annonce la bonne nouvelle aux participants du rassemblement devant la préfecture. (photo Toniox)


Quelques minutes plus tard, Simone arrive devant la préfecture pour apporter la solidarité et rendre compte de la bataille menée. (photo M.M.)


Le maloya de la victoire est lancé par Benoît Blard : « maloya la pa nou la fé, maloya la pa nou la fé… » (photo M.M.)

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