
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Pour Patricia Idmont
9 février 2009
Patricia, ta Famille, tes amis(es), des anonymes, enfants, adolescents et adultes -myopathes, l’équipe du Téléthon et sa marraine, et l’Association Française contre les Myopathies, et des bénévoles qui tous les jours reçoivent les femmes battues (Collectif pour l’Élimination des Violences Intra-Familiales, Momon Papa Lé La) ont descendu religieusement la rue de Paris du Jardin de l’État à la Préfecture samedi malgré le temps gris. Avec une pensée pour toutes ces femmes victimes de violence conjugales mais qui ne peuvent pas en parler de peur de représailles. Sans oublier ceux et celles qui ont subi ou subissent des actes brutaux. Sur nous un tee-shirt avec ta photo –il nous a été offert !
Tristesse, peine, stress et colère
Sur nos visages se lisaient la tristesse, le stress, la peine et la colère que nous devions contenir. Arrivée à la Préfecture, Dominique Diaz du Téléthon comme Jean-François Idmont, frère de Patricia ont exprimé leur chagrin et leur espérance avant que nous déposions des fleurs blanches en signe de paix sur la pelouse –non loin de la statue de Bertrand François Mahé de Labourdonnais. Une délégation a été ensuite reçu à la Préfecture où il a été remis au représentant de l’État une motion. Elle réclame l’incarcération des hommes qui ont frappé leurs femmes et qui représentent un fort potentiel de dangerosité en France et non à La Réunion.
Motion à la Préfecture
À leur retour, des personnes ont pris la parole. Marie-Alice Sinaman –marraine du Téléthon et amie de Patricia- nous a demandé de nous tenir par la main pour la lecture d’un Fonnkèr dédié à Patricia qui nous a quittée tragiquement. Des minutes très intenses.
Frapper un homme, une femme, un enfant est un geste indigne. Avec la parole des situations difficiles peuvent être dénouées ou apaiser la colère. Parler de sa colère reste délicat. Pourtant nous pouvons nous confier à des professionnels de la santé tel notre médecin ou prendre rendez-vous avec un psychologue –ou un psychothérapeute. Il y en a qui le font après ils vont mieux.
Par la violence, nous ne réglons rien
Dire que l’on est frappé ou tabassé par son compagnon est pénible. Aujourd’hui, les femmes parlent de ce qu’elles vivent. Peut-être pas assez. Nous ne pouvons que les encourager dans leur démarche qui encore une fois on le souligne est laborieux. Combien sont-elles aujourd’hui ou ce soir à dormir la peur d’être roué de coups à tout instant ? Cela est inacceptable. N’ayons plus peur aujourd’hui de dénoncer ces hommes violents, profiteurs.
Jean-Fabrice Nativel
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