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Match de rugby entre amis
15 octobre 2007
Le XV de France avait une chance sur deux de gagner. Il a perdu. L’équipe d’Angleterre a été plus forte : c’est le jeu. Cette compétition aura eu le grand mérite de susciter un regain d’intérêt pour cette discipline marquée, au-delà de la performance sportive, par un esprit de convivialité, de camaraderie, d’équipe et de fair-play que le football a justement perdu. Des qualités précieuses que, malheureusement, certains téléspectateurs n’avaient pas ce samedi soir. J’explique.
Nombreux ont été ceux qui, dans les lieux publics ou chez des amis, se sont retrouvés pour suivre le match ensemble, faire un rond autour du petit ou grand écran. J’étais de ceux-là. Notre hôte avait mis en route des grillades, dressé un petit buffet convivial pour une trentaine de personnes : le rugby offrait une nouvelle occasion de se retrouver. Collés au poste ou suivant du coin de l’œil le match tout en discutant : il y en avait pour tous les goûts. La fin du match n’a pas immédiatement sonné la fin des festivités.
Agressée par un ami qui avait trop bu
Nous étions alors une dizaine, rassemblés dans le salon, quand un des invités qui, a l’évidence avait trouvé plus de satisfaction dans la bouteille que d’intérêt dans le match, a fait basculer une amie (soi-disant) sur le canapé. Rapidement, ce qui aurait pu apparaître comme un jeu de marmay, une bataille de polochon, s’est révélée être une véritable agression. Je ne connais pas le personnage que j’ai soigneusement évité dans la soirée, ayant remarqué très tôt son taux d’alcoolémie élevé, grosse voix et propos de Vikings aidant. Je ne connais pas non plus la jeune fille, et quand bien même, ça n’aurait rien changé. Il la pousse donc sur le canapé cherchant apparemment à se saisir de sa bouche, mais comme je suis à l’arrière, je n’ai pas un angle de vue très net. Elle ricane un temps tout en essayant de se libérer. Autant vous dire que je n’apprécie pas du tout la scène qui laisse totalement indifférentes les autres personnes présentes. Certains regardent impassibles ou souriants, tentant de me convaincre qu’il s’agit d’un jeu, alors que d’autres tournent la tête : ma foi, c’est leur affaire. Je demande que quelqu’un le fasse cesser, car ce jeu, à moi, ne me plait pas, je n’aime ni la brutalité, ni ce genre d’énergumène alcoolisé qui prend ses désirs pour des envies, offre un bien piètre spectacle de lui-même. Cela fait plus de deux minutes, voire plus, qu’elle était prisonnière de ses griffes, que ses demandes d’arrêter se transformaient en supplications, en appel à l’aide. Ne tenant plus, mes propres sollicitations ne suffisant pas à faire réagir les autres, restant inaudibles à l’agresseur qui invitait la victime à se laisser faire, j’ai tenté de libérer moi-même la jeune fille.
Fallait-il attendre qu’il la viole ?
Heureusement, le propriétaire des lieux, occupé à l’extérieur, est arrivé à ce moment, s’est emparé de la loque qui résistait encore. La jeune fille, le visage rosé par l’assaut, s’est aussitôt enfuie à l’extérieur de la maison. Pour ma part, les mains tremblantes, la colère étouffant ma respiration, j’ai jugé préférable de partir plutôt que de dire ce que je pensais à cette assistance de lâches qui n’a pas levé le petit doigt pour aider la jeune fille. Manquent—ils de discernement à ce point pour ne pas faire la différence entre un jeu et une attaque ? Pour ne se rendre compte que le combat était inéquitable ? Etaient-ils eux aussi alcoolisés au point d’en perdre la raison ? Combien de temps aurait-il encore fallu attendre pour que quelqu’un réagisse ? Jusqu’où aurait-on laissé aller l’agresseur, dont les pulsions n’avaient rien de normales, dont le visage était animalisé ? Fallait-il attendre qu’il la viole sur la place ?
Choquée, je l’ai été et le suis encore aujourd’hui d’avoir assisté à cette mêlée ou démêlée qui renforce ma conviction que le chemin qui mène au respect de la femme est encore long. Hormis le propriétaire, je ne connaissais pas, ou que de vue, les invités restés ce soir-là après le match et qui, contrairement aux rugbymen, n’ont fait preuve d’aucune solidarité à l’égard de cette jeune femme, d’aucun courage, craignant peut-être la colère de ce sac d’alcool. J’espère seulement qu’ils ont réalisé la portée de leur immobilisme, qu’ils éprouvent un peu de honte. Moi, j’en éprouve. Et si je parle de cette scène, c’est parce que tous ces drames, ces agressions brutales qui vont jusqu’au meurtre doivent nous inviter à plus de vigilance, à refuser l’indifférence. Ni l’alcool, ni les souffrances humaines ne peuvent cautionner ces méfaits.
SL
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