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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Élimination des violences faites aux femmes
12 novembre 2010
Le Collectif pour l’élimination des violences intrafamiliales (CEVIF) a présenté ce mercredi 10 novembre 2010 le programme de la journée nationale et internationale de sensibilisation des violences faites aux femmes. Ce collectif créé en 2008 regroupe 24 associations. Il prend en charge l’organisation de l’action. La journée est fixée officiellement au 25 novembre. Mais de nombreuses manifestations se dérouleront du 23 au 27 novembre et notamment la traditionnelle marche blanche qui depuis 2003 à La Réunion « rend hommage aux femmes qui sont tombées sous les coups de leurs bourreaux », précise Thérèse Baillif, la présidente du CEVIF.
L’objectif est également de sensibiliser le grand public à cette problématique. « Il y a un vrai problème de citoyenneté. Bien souvent les gens s’éloignent dans la rue lorsqu’ils voient une femme se faire maltraiter », souligne la présidente.
Les violences sont physiques mais également psychologiques. « Ces dernières sont d’ailleurs reconnues depuis juillet 2010 par la législation », remarque l’une des femmes membres du collectif. « Ces violences restent malgré tout difficiles à définir. Ce sont des tentatives de prise de pouvoir de la part des hommes qui se manifestent par des insultes et des pressions psychologiques. Et surtout ce sont des actes répétés », ajoute-t-elle.
Ces maltraitances dont sont victimes les femmes, atteignent également l’entourage et notamment les enfants qui au final présentent les mêmes symptômes que la mère. « Les murs ont des oreilles, les oreilles des enfants qui sont régulièrement shootés à la violence », explique Thérèse Baillif. Et d’ajouter : « les femmes comme les enfants sont alors dépressifs, ils s’isolent, ils ont des idées noires. Une fois pris en charge, les troubles restent très longs à se dissiper ».
Quant à la prise en charge, les associations et le collectif se démènent pour soutenir au mieux ces familles. À La Réunion il y a un manque cruel de structures d’urgence pour accueillir ces femmes et leurs enfants. Il y a seulement 10 centres d’hébergement sur l’île. « Pour ma part cela m’arrive d’héberger des femmes chez moi. La dernière fois il m’a fallu 3 jours pour trouver une place », précise Anicha Lebeau de l’association Momon papa léla.
Pour rappel, « le dernier sondage officiel qui date de 2008 a révélé qu’au cours des trois dernières années la violence avait progressé de 30% en France métropolitaine et de près de 50% à La Réunion », souligne le CEVIF. Le collectif confie aussi « que 600 plaintes ont été déposées en 2009. Cela sans compter les cas de toutes les femmes reçues par les associations et qui n’ont pas porté plainte ainsi que les cas des femmes restant dans le silence ».
Toutes ces problématiques seront évoquées au cours de ces journées symboliques. Plusieurs conférences vont être organisées sur des thèmes qui traitent de la violence conjugale et de leurs répercussions sur la famille. Un défilé aux flambeaux aura lieu le 25 novembre sur la colline de la Trinité à Saint-Denis. Les lanternes seront lâchées symboliquement pour rendre hommage aux femmes mortes sous les coups de leurs bourreaux. Dans la rue piétonne de Saint-Denis des animations sous forme de théâtre invisible vont être organisées. L’objectif étant de tester les réactions des passants face à une femme qui se fait maltraiter. Quant à la Marche Blanche, elle est prévue le 27 novembre à Saint-Denis. Elle ira du square La Bourdonnais au jardin de l’État et plus précisément jusqu’à la Stèle érigée en hommage aux femmes victimes de violences.
La présidente termine en affirmant : « de plus en plus de femmes ont conscience que le temps de la résignation est passé et qu’elles ont des droits à faire respecter ».
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