Cartes de voeux UNICEF

Une meilleure année 2008 pour les enfants

3 janvier 2008

Les cartes de vœux de l’UNICEF, Fonds des Nations Unies pour l’Enfance, c’est plus de 13 millions de cartes vendues chaque année en France et plus de 130 millions de cartes vendues chaque année dans le monde. Les fonds servent dans le monde entier, y compris dans l’Océan Indien.

En 1949, une petite fille tchécoslovaque de sept ans, Jitka Samkova, peint un dessein et l’envoie à l’UNICEF en remerciement pour l’aide fournie par l’UNICEF à son village détruit par la guerre. Cette image fut reproduite d’abord en affiche puis comme première carte de vœux à usage officiel de l’UNICEF. En achetant les cartes et produits UNICEF, nous aidons à poursuivre cette oeuvre capitale qui est de protéger les enfants à travers le monde. A travers l’UNICEF, nous pouvons donner à chaque enfant la chance de grandir dans un environnement de sécurité et de paix... et leur offrir l’éducation dont ils ont besoin pour construire un avenir plein d’espoir.

À Madagascar

Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) prévoit de fournir 70 millions de dollars américains pour améliorer les conditions de vie et l’état de santé de l’enfant et de la mère à Madagascar dans les cinq prochaines années. C’est ce à quoi le représentant résident de l’UNICEF s’est engagé en fin d’année dernière à Antananarivo. Le programme inclut la survie et le développement de la mère et de l’enfant, la politique de l’éducation pour tous, les adolescents et la prévention du VIH/SIDA ainsi que la protection des droits de l’enfant. Le peuple malgache comptent 18 millions d’enfants, et quelques 60.000 d’entre eux sont soit affaiblis par la malnutrition ou meurent du paludisme, des maladies diarrhéiques et des infections respiratoires chaque année. L’objectif est de réduire la mortalité infantile à 30% à Madagascar.

Dans l’archipel des Comores

Le gouvernement comorien a adopté le Programme d’éducation pour tous, qui a actuellement un impact positif sur les taux d’inscription à l’école. La suppression des frais de scolarité sur l’île de Moheli a également contribué à faire progresser le nombre d’inscriptions.
Grâce aux campagnes de vaccination lancées par l’UNICEF et ses partenaires, les Comores ont éliminé la polio, la rougeole et le tétanos en 2004. L’UNICEF a aussi distribué des suppléments de vitamine A à 100 pour 100 des enfants du pays. L’ouverture d’un centre d’alimentation thérapeutique sur l’île d’Anjouan a réduit le nombre de décès dus à la malnutrition.
Les efforts de mobilisation de l’UNICEF ont aidé le gouvernement à formuler une stratégie nationale de protection des enfants les plus vulnérables. Les partenaires de l’UNICEF ont ouvert deux centres d’accueil pour enfants maltraités.
Des démonstrations de groupe d’art dramatique dans l’ensemble du pays ont permis à 25 000 personnes d’apprendre à prévenir la transmission du VIH/SIDA. L’UNICEF a aussi apporté une aide pour produire et distribuer des manuels sur la prévention du VIH/SIDA.
Mayotte Hebdo de septembre 2007 relate par ailleurs qu’une mission de l’Unicef qui a séjourné dans l’île s’est intéressée du sort des enfants dont les parents ou l’un d’eux ont péri dans les traversées "de la mort" et compte faire une étude sur l’impact de ces accidents sur ces enfants presque "abandonnés."
Rappelons enfin qu’en 2004 la Commission de l’Océan Indien (COI) et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) ont crée l’Observatoire des Droits de l’Enfant de la Région de l’Océan Indien (ODEROI), avec son Centre d’appui basé à l’Université de Maurice.

Francky Lauret


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