Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales

UNICEF : 200 millions de femmes excisées dans le monde

7 février 2016

Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) a indiqué vendredi dans son dernier rapport, que quelque 200 millions de femmes et de filles dans le monde ont été excisées, un acte qu’on assimile à la violation des droits de l’homme.

Le rapport dont des extraits ont été publiés par le site de l’ONU, précise que la moitié d’entre elles vivent en Egypte, en Ethiopie et en Indonésie.

L’ONU s’est fixée pour objectif de faire cesser cette pratique d’ici à 2030, dans le cadre des objectifs de développement adoptés par 193 pays en septembre dernier, rappelle-t-on.

Parmi les 200 millions de victimes de mutilations génitales, 44 millions sont âgées de 14 ans ou moins, ajoute le rapport.

L’excision peut entraîner une hémorragie aiguë et des conséquences sanitaires graves pendant l’accouchement.

Les Nations unies célèbrent le 6 février de chaque année la journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales, rappelle-t-on.

Dans son message prononcé samedi, lors de la Journée internationale de lutte contre les mutilations génitales féminines, (Female Genital Mutilation, FGM), la ministre togolaise de l’Action sociale, de la Promotion de la femme et de l’Alphabétisation, Mme Tchabinandi Kolani Yentchare, a exhorté les organisations de la société civile à prendre les mesures appropriées en vue d’éradiquer les pratiques de circoncision féminine

Afin d’empêcher ces pratiques dégradantes, la ministre a déclaré dans un communiqué que le gouvernement togolais, en collaboration avec les organisations internationales parmi lesquelles le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) et d’autres partenaires, a concentré ses actions sur l’information, la sensibilisation et la formation pour atteindre un grand nombre de personnes de toutes les couches sociales à travers le pays.

En novembre 1998, le Togo avait adopté la Loi sur l’Interdiction des MGF et voté des peines d’emprisonnement de 2 mois à 10 ans et des amendes allant de 20.000 FCFA à 1.000.000 FCFA pour les contrevenants.


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus