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Bilan sur la mise en œuvre du plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale et présentation de la feuille de route 2015-2017
5 mars 2015
« Les enfants ne peuvent plus attendre. Sans des mesures spécifiques, ciblées, c’est une génération entière qui pourrait être sacrifiée », dit Michèle Barzach, Présidente de l’UNICEF France. A l’occasion de la présentation du bilan à mi-parcours du plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale et de la nouvelle feuille de route 2015-2017, l’UNICEF France salue la nouvelle impulsion qui est donnée par le Premier ministre pour une mise en œuvre concrète des mesures annoncées. Cependant, l’organisation regrette la prise en compte partielle des enjeux liés à la pauvreté des enfants alors qu’ils devraient être une priorité absolue !
« L’UNICEF France, qui a activement collaboré à l’élaboration du plan gouvernemental en amont de son adoption, avait salué en janvier 2013 l’annonce d’un plan de santé enfant/ado/jeunesse, l’accentuation des efforts de redistribution vers les familles les plus pauvres, la prise en compte de la spécificité des territoires ultramarins ou encore le renforcement de l’accueil en structures collectives des enfants de moins de 3 ans en situation de vulnérabilité.
En ce qui concerne les enjeux de précarité et d’inclusion sociale, le plan relevait qu’il convenait d’engager dès 2013 des mesures qui devaient répondre de manière concrète, et adaptée selon les territoires, à chacune des privations essentielles relevées notamment par les rapports du Centre de recherche international Innocenti de l’UNICEF.
« Aujourd’hui, la France compte plus de 3 millions d’enfants sous le seuil de pauvreté, la pauvreté s’ancre pour beaucoup d’entre eux, le changement de paradigme attendu et annoncé n’a pas été réalisé. L’attention particulière en direction des enfants les plus vulnérables (enfants vivant en bidonvilles, mineurs isolés étrangers et enfants en situation de handicap) qui devait être renforcée, n’en a rien été, bien au contraire », déplore Michèle Barzach.
François Chérèque, inspecteur général des affaires sociales (IGAS) en charge du suivi du plan, a lui-même exhorté la France à accentuer ses efforts pour réduire la pauvreté des enfants et des familles, en reconnaissant que des mesures ont été prises, des objectifs atteints, mais que cela restait largement insuffisant pour faire face aux défis actuels.
Le plan avait également annoncé la volonté du gouvernement de doter l’Etat de moyens pour développer une connaissance plus fine des publics et de leurs besoins mais aussi la construction d’un réseau de capitalisation des « pratiques significatives ». Aujourd’hui, ces indicateurs n’existent pas concernant la pauvreté des enfants, et les acteurs locaux attendent toujours les moyens de valoriser leurs expériences de terrain qui ont pourtant fait la preuve de leur efficacité, dans un cadre budgétaire très contraint.
Depuis 2013, l’UNICEF France poursuit son travail de fond avec la production de données et la création d’indicateurs issus de la Consultation nationale des 6/18 ans « Ecoutons ce que les enfants ont à nous dire », avec la publication de données internationales permettant de mesurer l’efficience des politiques publiques françaises en regard des autres performances des pays de l’OCDE et enfin avec le déploiement de son plaidoyer en direction des différents ministères engagés, pour accompagner la mise en œuvre effective et le déploiement des mesures annoncées.
« Les acteurs de la société civile prennent leur part activement dans la lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale, il serait grand temps que la France prenne désormais complètement la sienne à la hauteur des responsabilités qui lui incombent dans ce domaine, de ses engagements internationaux et des enjeux quotidiens pour les enfants », affirme Michèle Barzach.
A l’occasion de la publication en novembre dernier du rapport Innocenti consacré aux enfants dans la récession, l’UNICEF soulignait que des millions d’enfants supplémentaires auraient peut-être pu être aidés dans les pays de l’OCDE, si certaines politiques de protection existantes avaient été plus solides et si elles avaient été renforcées pendant la crise économique.
« La crise a exposé 440 000 enfants supplémentaires à des épreuves et à des risques durables en France. Sans des mesures spécifiques, ciblées, c’est une génération entière qui pourrait être sacrifiée. C’est un drame pour les enfants eux-mêmes, mais aussi pour l’avenir de notre société. Le gouvernement doit respecter pleinement la parole donnée et fournir enfin les efforts nécessaires pour permettre à tous les enfants, en particulier les plus vulnérables, d’accéder à leurs droits fondamentaux », rappelle Michèle Barzach. »
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