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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
L’UNICEF publie un bilan sans précédent sur la protection de l’enfant
7 octobre 2009
Si des progrès ont bien été réalisés pour réduire certaines des violations des droits de l’enfant, on ne dispose pas encore de suffisamment d’informations sur l’ampleur de la maltraitance des enfants. La violence et l’exploitation restent une dure réalité dans la vie de nombreux enfants partout dans le monde. C’est le résultat d’un bilan présenté par l’UNICEF.
Des millions de filles et de garçons sont victimes de la traite, privés de soins parentaux ou n’ont pas les papiers dont ils ont besoin pour aller à l’école et accéder à des soins de santé de base. Des millions d’autres sont obligés de travailler dans des conditions dangereuses et d’autres encore subissent, souvent de la part des adultes mêmes auxquels ils ont été confiés, des actes de violence, des mauvais traitements chez eux, dans leurs écoles, dans leurs communautés, dans des institutions ou en détention.
Ces questions sont examinées dans un nouveau rapport de l’UNICEF « Progrès pour les enfants : un bilan de la protection de l’enfant », rendu public aujourd’hui à Tokyo par la Directrice générale de l’UNICEF Ann M. Veneman.
Les enfants placés dans de telles circonstances subissent des violations fondamentales de leurs droits humains et les souffrances physiques et psychologiques qu’ils endurent auront de vastes et profondes conséquences, quelquefois irréparables.
« Une société ne peut prospérer si ses membres les plus jeunes sont obligés de se marier à un âge trop jeune, s’ils sont victimes de mauvais traitements après avoir été forcés de travailler dans l’industrie du sexe, si leurs droits de base ne sont pas respectés », a dit Mme Veneman. « Comprendre la dimension du problème des violations des droits de l’enfant, c’est la première étape vers la mise en place d’un environnement protecteur dans lequel les enfants seront à l’abri et auront la possibilité de réaliser tout leur potentiel ».
Le rapport réunit pour la première fois des données sur toute une série de problèmes qui ont des répercussions sur les enfants, notamment les sévices sexuels, la traite, le mariage précoce, les châtiments corporels, le travail des enfants, l’enregistrement des enfants, la pratique traditionnelle préjudiciable de la mutilation génitale féminine, et la violence contre les femmes dans le cadre du mariage.
Certaines de ces maltraitances - comme l’exploitation à des fins sexuelles et la traite - sont habituellement commises dans le secret et l’illégalité, ce qui explique qu’il soit difficile d’obtenir des données fiables.
Là où existent des données, on constate certaines avancées. Les données indiquent par exemple qu’au Bangladesh, en Guinée et au Népal - trois pays dans lesquels le mariage d’enfants est courant - l’âge médian du mariage augmente, même s’il reste encore en-dessous de 18 ans. Le rapport constate également un lent recul de la mutilation génitale féminine/excision dans les pays où cette forme de maltraitance est courante.
Le rapport note en particulier les faits suivants :
- Plus de la moitié des enfants en détention dans le monde n’ont été ni jugés ni condamnés.
- En certaines régions du monde, deux enfants sur trois n’ont pas été enregistrés à la naissance en 2007. En Somalie et au Libéria, moins de 5 % des naissances sont enregistrées. Or l’enregistrement des naissances est un élément important de la mise en place d’un environnement protecteur pour les enfants pour toute une série de raisons, notamment parce que les enfants dépourvus d’un certificat de naissance sont plus exposés aux risques d’exploitation sexuelle, de traite et d’adoption illégale.
- Plus de 150 millions d’enfants de 5 à 14 ans sont engagés dans une activité économique, c’est-à-dire qu’ils travaillent. Le travail des enfants est souvent à la fois une cause et un effet de la pauvreté. Il peut compromettre l’éducation de l’enfant et perpétuer l’engrenage de la pauvreté qui les a poussés à travailler.
- Plus de la moitié des femmes et des filles des pays en développement pensent qu’il est acceptable qu’un homme batte sa femme, et il y autant de chances que les femmes plus jeunes justifient cette pratique que les femmes plus âgées. Dans la plupart des régions, le fait de négliger les enfants est la raison citée le plus fréquemment pour justifier le fait qu’un homme batte sa femme.
Le rapport développe également une stratégie pour améliorer la protection de l’enfant, en présentant cinq domaines dans lesquels il est nécessaire d’améliorer l’environnement protecteur des enfants : 1) améliorer les systèmes de protection des enfants ; 2) promouvoir le changement social ; 3) renforcer la protection en situation d’urgence ; 4) renforcer les partenariats pour accentuer l’impact ; et 5) recueillir des données fiables et les utiliser pour obtenir des résultats concrets pour les enfants.
« Ce rapport sur les pratiques préjudiciables et la maltraitance d’enfants sort à peine six semaines avant le 20e anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant, a souligné Mme Veneman. Il prouve que ces sévices se poursuivent et cela doit inciter la communauté internationale à redoubler d’efforts pour garantir les droits de tous les enfants, partout. »
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