
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Amnesty International et Human Rights Watch lancent l’alerte
3 août 2016
Deux chercheurs, d’Amnesty International et de Human Rights Watch, ont pu accéder à l’île de Nauru en dépit du secret le plus strict, imposé par l’Australie et Nauru, sur le système d’asile. Le constat est désespérant. Au nom de la dissuasion, l’Australie et Nauru, maltraite de façon parfaitement délibérée et assumée, hommes, femmes et enfants. Au point que la plupart ont déjà pensé mettre fin à leurs jours.
Vraiment peu de pays sont allés aussi loin pour infliger des souffrances à des personnes qui recherchent la sécurité et la liberté. L’Australie a transféré de force à Nauru près de 1.200 personnes qui cherchaient asile. Là-bas, elles subissent les violences et des traitements inhumains. Sans aide, sans soin, sans considération, elles n’ont ni espoir, ni futur. Elles sont les victimes d’un choix politique d’une extrême cruauté.
Depuis septembre 2012, l’Australie transfert de force vers l’île de Nauru toute personne qui arrive par bateau pour demander l’asile.
Une fois à Nauru, les personnes passent au moins un an dans de petites tentes en vinyle. Environ 400 personnes y resteront plusieurs années.
Les familles, elles, sont placées dans des préfabriqués ou des containers ; les hommes seuls dans de minuscules chambres.
La température extérieure atteint régulièrement 45 à 50°C alors que des pluies torrentielles créent des inondations. Le taux d’humidité oscille entre 75 et 90%.
Dans les tentes surpeuplées, il fait une chaleur étouffante. La moisissure envahi les parois. Les personnes détenues dans ces conditions souffrent d’infections et d’éruptions cutanées
Des pierres et des bouteilles jetées, des véhicules qui foncent sur les piétons, des vitres cassées, mais aussi des attaques avec des couteaux ou encore le vol de leurs biens, les réfugiés et demandeurs d’asile en sont les victimes. Les auteurs sont des habitants de Nauru, agissant seuls ou en groupe.
Les femmes sont particulièrement exposées. Elles n’osent pas sortir du camp sans être en groupe ou accompagnées d’hommes. Les risques de harcèlement sexuels, d’attouchements et même de viol sont trop importants.
La police n’enregistre pas les plaintes, voire même décourage les réfugiés d’agir.
Aucune attention médicale n’est apportée aux réfugiés et demandeurs d’asile à qui le personnel médical présent ne cesse de faire des promesses sans résultat.
Les personnes détenues sont anxieuses, incapables de dormir, d’humeur changeante. Elles sont victimes de dépressions prolongées et même de pertes de mémoire. Les enfants n’échappent pas à ces conséquences. Elles ne reçoivent aucun soutien. Adultes comme enfants parlent ouvertement de mettre fin à leur vie.
Comme Nauru n’est pas équipé pour la médecine spécialisée, les personnes qui le nécessitent doivent être transférées en Australie le temps des soins. Pour dissuader les personnes, aucun membre de famille ne peut les accompagner. Les familles sont donc séparées. Souffrance supplémentaire infligée.
Il est extrêmement difficile d’entrer sur Nauru. Diffuser des informations sur le dispositif de détention des réfugiés est une infraction au regard de la loi australienne.
Nauru a même banni Facebook de l’île et dispose d’une loi rédigée dans des termes très vagues sur les menaces à l’ordre public qui pourrait être utilisée pour criminaliser toute protestation des réfugiés et des demandeurs d’asile.
Depuis le mois de janvier 2014, Nauru n’a délivré de visa qu’à deux journalistes. Le coût est exorbitant (8000 dollars) et les procédures très longues.
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