
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Une vidéo montre l’ampleur du scandale
13 mai 2015
L’association Calais Migrant Solidarity (CMS) a publié lundi 11 mai une vidéo dans laquelle elle met en évidence les violences policières sur des migrants à Calais (Pas-de-Calais), prouvant les dénonciations faites par d’autres organisation, dont Human Rights Watch.
Suite à la diffusion de cette vidéo montrant des violences policières à Calais, l’IGPN (Inspection générale de la police nationale) a été saisie par le directeur général de la police nationale, afin de clarifier la situation. La vidéo de 2 minutes montrent diverses interventions de policiers, faisant sortir des migrants cachés dans des camions en partance pour l’Angleterre.
Selon les cas recoupés dans la vidéo, certains migrants sont poussés par-dessus la glissière de sécurité, d’autres frappés à coup de pied. Des policiers font également usage de gaz lacrymogène et plaquent des migrants au sol avec le genou. L’association Calais Migrant Solidarity (CMS) a affirmé avoir tourné la vidéo le 5 mai, soit le lendemain de la visite du ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve à Calais, a indiqué l’Agence France Presse.
Un montage est réalisé, mettant en avant les déclarations du ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, affirmant que « Calais est pour moi le laboratoire de ce que la République peut produire de meilleur » ou encore « notre action porte ses fruits ». Chaque déclaration est entrecoupée des exactions des policiers contre les migrants.
Lors d’une conférence de presse, Léo, bénévole d’une permanence d’alerte des violences contre les migrants, désigné comme porte-parole par le CSM, a expliqué que « l’idée (de cette vidéo, ndlr) est de mettre en parallèle les propos d’un discours politique et les faits réels qui se déroulent sur le terrain. En effet, « on voit bien ce qu’ont retenu ses hommes sur le terrain le lendemain matin à 08H00, qui se permettent de faire ça parce qu’ils se sentent protégés », a souligné ce dernier.
D’après les informations recueillies par l’AFP après de la Direction générale de la police nationale (DGPN), « les circonstances précises de cette intervention seront examinées rapidement », et « tout manquement avéré aux règles déontologiques sera sanctionné ». Le syndicat de police UNSA-Police tente de défendre les policiers, en estimant qu’il ne s’agit que de « bribes d’images ». » Pour son délégué, Ludovic Hochart, « il faudrait passer le film en entier » pour vérifier si les policiers agressent bien les migrants. Ce dernier a assuré que « si ce sont des violences gratuites, il faut que ce soit sanctionné ».
Cette vidéo confirme le rapport publié en janvier 2015, par l’ONG Human Rights Watch. Cette dernière dénonçait la police française, accusée de harcèlements et d’exactions à l’encontre de migrants, à Calais, sur la base de témoignages de 44 migrants et demandeurs d’asile.
« Les demandeurs d’asile et migrants vivant dans le dénuement dans la ville portuaire de Calais sont victimes de harcèlement et d’exactions de la part de la police française », avait affirmé Human Rights Watch dans son rapport, fondé sur une enquête réalisée entre novembre et décembre 2014.
Ainsi, « dix-neuf personnes, dont deux des enfants, ont déclaré que la police les avait maltraitées au moins une fois, notamment par le biais de passages à tabac. Huit ont eu des membres fracturés ou d’autres blessures visibles, qui, selon leurs dires, ont été causées par la police à Calais et dans les environs. Vingt-et-un, dont deux enfants, ont confié que la police les avait aspergées de gaz lacrymogène », avait indiqué l’organisation.
Human Rights Watch avait exigé du gouvernement français une enquête “immédiatement” sur les témoignages de violences policières, et qu’il produise des « directives claires aux policiers spécifiant l’interdiction de l’utilisation injustifiée et disproportionnée de la force, notamment des gaz lacrymogènes ». Une demande bottée en touche par Bernard Cazeneuve qui a regretté « que l’association Human Rights Watch n’ait pas pris la peine de vérifier les allégations de violences policières dont elle fait état », affirmant que l’ONG aurait dû « entendre les responsables de la police sur des faits précis ou à saisir les services compétents ».
Cette fois-ci Bernard Cazeneuve ne pourra pas se sortir de telles accusations sans assurer une condamnation ferme contre les policiers qui agressent les migrants. Cette affaire ternit la police nationale. L’image des forces françaises s’assombrit, notamment avec la divulgation des viols commis par des soldats français en Centrafrique.
SaiLin
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