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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Sans toit ou dans un logement insalubre, surpeuplé
18 avril 2019, par
Hier, la Fondation Abbé Pierre a présenté la déclinaison réunionnaise de son rapport annuel sur le mal-logement. D’après ces chiffres, ce sont 85.000 personnes qui sont mal-logées à La Réunion, c’est à dire sans toit, ou dans un logement insalubre, surpeuplé. Une des raisons invoquée par la Fondation Abbé Pierre est le prix trop élevé des loyers.
La Fondation Abbé Pierre a de nouveau dressé un tableau dramatique de la situation du logement à La Réunion. Dans son dernier rapport sur le mal-logement, elle constate que 85.000 Réunionnais sont dans un logement précaire, ou sont sans domicile fixe.
Cette situation témoigne d’une crise qui dure. Malgré toutes les mesures décidées à Paris, le respect du droit à un logement digne des Réunionnais est encore bien loin d’être atteint. Ce sont pourtant des sommes considérables qui ont été versées pour financer des projets immobiliers au cours de ces dernières décennies, soit sous forme d’aide directe aux sociétés de HLM, soit par la défiscalisation.
Toutes ces mesures ne permettent pas de régler la crise du logement dans notre île, qui se manifeste notamment par une liste d’attente de plus de 20.000 familles ayant droit à un HLM mais qui n’ont pas accès à un logement social avec un loyer moins cher.
La Fondation Abbé Pierre souligne une des conséquences de cette pénurie : des loyers trop élevés. Cela signifie que pour une famille qui a un revenu mensuel de 1000 euros, le loyer représente 60 % des dépenses. Cette donnée du rapport de la Fondation met le doigt sur un facteur important de la crise. Avec des loyers aussi cher, et un coût de la vie supérieur à celui de la France pour un SMIC et des prestations sociales identiques, il est évident que pour beaucoup de familles, il est impossible d’avoir suffisamment d’argent pour se nourrir correctement pendant un mois. Voilà où en est La Réunion, un département de la France, 6e pays le plus riche du monde.
Pour atténuer la crise, la Fondation Abbé Pierre souhaite insister sur l’accompagnement des victimes. Cela passe selon elle par une meilleure information sur les droits des mal-logés. Elle explique que le recours au droit au logement opposable (DALO) est très peu utilisé. Cette disposition législative permet à une personne vivant dans un logement insalubre, surpeuplé ou privée de logement, de poursuivre l’État en justice afin de l’obliger à respecter le droit au logement. Mais alors que le DALO existe depuis plusieurs années, la Fondation Abbé Pierre n’a relevé que 6.000 recours sur tout le territoire de la République.
Autre information des auteurs du rapport : La Réunion compte 30.000 logements inoccupés. Ce sont donc autant de logements qui pourraient être un foyer pour des locataires d’immeubles insalubres ou de bidonvilles. Mais bien que l’État puisse exercer un droit de réquisition, ceci n’est pas mis en œuvre. Et ces 30.000 logements sont vides, cela ne peut être que parce que le loyer proposé est bien au-dessus des moyens financiers de la plupart des locataires.
Autant dire que la Fondation Abbé Pierre pose de nouveau le problème à l’origine de la crise du logement dans notre île : le manque de logements adaptés à la capacité contributive des locataires. Ceci reste impossible dans le cadre actuel. D’où l’importance de confier aux Réunionnais la responsabilité de la politique du logement, afin qu’ils soient capables de régler au plus vite un problème que la France a été incapable de résoudre depuis des décennies.
M.M.
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