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La tempête frappe durement des bidonvilles
7 mars 2006
Le passage de la tempête Diwa montre l’ampleur de la pénurie de logements sociaux à La Réunion. Les plus démunis sont ceux qui risquent de tout perdre à chaque cyclone. Des propositions réunionnaises contre cette injustice sont lettres mortes depuis plus de deux ans.
"L’habitat insalubre se greffe peu à peu aux mailles de la société locale. À La Réunion, près de 50% des 216.000 résidences principales file un mauvais coton. Les prix flambent. Trouver un toit devient de plus en plus difficile. Certains propriétaires n’hésitent pas à louer des taudis". Ainsi commence l’article du dossier signé Evelyne Gigan paru dans le dernier numéro d’“Église à La Réunion”.
Sous le titre "Mal-logement, un patchwork inquiétant", le mensuel explore la misère des bidonvilles. Des maisons sans eau, des sanitaires entre quatre tôles sans toit, des appartements sans confort loués plusieurs centaines d’euros, des taudis squattés par des personnes jetées à la rue : ils sont nombreux les Réunionnais à qui l’on refuse le droit à un logement décent.
24.000 logements insalubres
"Faute de moyens et faute d’accès aux logements sociaux, les familles nombreuses ont recours aux bidonvilles", écrit “Église à La Réunion”. Ce constat est largement partagé, et nos parlementaires ne cessent de rappeler cette injustice dans leurs interventions à Paris : le 19 janvier dernier, dans le débat sur le projet de loi portant engagement national pour le logement, la députée Huguette Bello rappelait à l’Assemblée nationale que le nombre de demandeurs de logements sociaux à La Réunion est de 27.000. Au Sénat, au cours des discussions sur le même texte le 21 novembre dernier, Gélita Hoarau déclarait que "alors que l’objectif pour la période 2000/2004 était la construction de 6.000 logements sociaux par an, on n’en a réalisé que la moitié. Et pour 2005, le tiers seulement est prévu d’être construit et livré".
La proportion est même inférieure dans les logements locatifs très sociaux (LLTS), avec 32% de réalisation. Dans “Témoignages” du 23 décembre dernier, le maire du Port Jean-Yves Langenier notait que l’"on construit encore moins pour les catégories les plus pauvres de La Réunion".
Pendant ce temps, le nombre de logements insalubres est estimé à 24.000.
Quid de la Charte de l’Habitat ?
Or, c’est cette pauvreté qui est frappée le plus durement par les intempéries. Les toits fuient, la boue entre dans la maison, l’humidité ronge les meubles, la pluie cogne sur la tôle et l’eau inexorablement s’infiltre : voilà la souffrance infligée à des milliers d’habitants de notre île lorsque passe une tempête. Une souffrance que les médias font connaître à tous nos compatriotes en pareille circonstance, car chaque forte pluie amène son lot d’humbles cases inondées. Mais quand la dépression s’éloigne, les habitants des bidonvilles retombent quasiment dans l’oubli, comme une réalité que l’on veut cacher à l’opinion.
Ce sont pourtant eux qui sont en première ligne pour encaisser le choc du cyclone. Pour faire cesser cette injustice, les Réunionnais ont identifié les sources de blocages, adressé voici plus de deux ans au gouvernement la Charte de l’Habitat, rédigée au terme de la Semaine du logement. Ce document était le résultat d’un constat partagé par les services de l’État, la Région, le Département, l’Association des maires, l’Association régionale des maîtres d’ouvrages sociaux et aménageurs et la Caisse des dépôts et consignations. Aucune de ces propositions n’a été entendue. Les plus démunis d’entre nous continuent à payer le prix fort de ce refus de prendre en considération la situation réelle de notre pays.
Manuel Marchal
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