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Affaires des ex-squatteuses de l’Éperon
18 mai 2011, par
Un nouveau chapitre sur fond de détresse humaine a été joué hier dans l’histoire des ex-squatteuses de l’Éperon. Une femme a tenté de s’immoler par le feu devant l’Hôtel de Ville de Saint-Paul. Face à ces faits de mise en danger d’une personne, la municipalité a décidé de déposer une plainte à la gendarmerie.
« Nous nous devons de dire stop, car aujourd’hui le cadre d’une manifestation ou revendication a été dépassé. Nous tenons à dénoncer cette situation, il y a là, un abus de situation de faiblesse évident. Mais en plus, il y a une mise en danger de la vie d’une personne. C’est pour cela que nous avons décidé de porter plainte, la qualification des faits sera à la charge du procureur de la République » a expliqué Emmanuel Séraphin, adjoint délégué aux politiques d’aménagement du territoire, de la planification et du logement. « Chacun doit prendre ces responsabilités. Nous avons tenu les nôtres en proposant des solutions aux 7 familles. »
La manifestation d’hier des ex-squatteuses de l’Éperon, aussi grévistes de la faim, devant la mairie s’est mal terminée. La mère d’une des grévistes s’est aspergée de liquide inflammable dans le but de s’immoler. « Malheureusement nous avons vu derrière ce geste de désespoir une volonté organisée de profiter de cette détresse, afin de nuire à notre équipe municipale. Une volonté d’en découdre par tous les moyens avec notre députée-maire (actuellement à Paris) et notre équipe municipale mais malgré ces coups portés au bon fonctionnement de la municipalité, nous continuons à faire avancer nos dossiers » a souligné Jean Marc Gamarus, 2ème adjoint. Puis dans l’après-midi les manifestantes ont été évacuées des locaux de la mairie dans lesquels elles avaient pénétré par les forces de l’ordre.
Des solutions refusées…
La municipalité tient à souligner les efforts qu’elle a accomplis en direction de ces familles. D’ailleurs, hier une réunion de la SIAO (Système intégré d’accueil et d’orientation) avait été organisée à la mairie. 3 familles ont reçu l’accord pour un logement social, une d’entre elles en a d’ailleurs déjà pris possession. Les 2 autres sont en attente, une dans sa famille, l’autre au VVF. Sur les 4 familles restantes, 2 s’étaient vues proposer un logement temporaire par l’intermédiaire de la SIAO qu’elles ont refusé dans un premier temps (le 28 mai) à cause de l’éloignement pour ensuite revenir sur leur décision. Le SIAO propose des hébergements de types ALT (Allocation logement temporaire) et CHRS (Centre d’hébergements et de réinsertion sociale). C’est un logement ALT qui avait été proposé aux ex-squatteuses. Ce système fonctionne avec un bail de six mois renouvelable 1 fois, mais surtout, il intègre un véritable accompagnement dans la recherche d’un logement. Il marche en collaboration avec des associations telles que l’Abbé Pierre. Actuellement, il propose des hébergements à Bellepierre et à Saint-Pierre, car il n’existe pour l’instant aucune structure dans l’Ouest, c’est en projet », explique Alain Dussel, représentant de la sous-préfecture. « Un logement avait été proposé et payé aux familles devant quitter le VVF pour les vacances, mais elles ne se sont pas présentées. « Nous ne pouvons pas nous permettre de dépenser inutilement comme cela l’argent du contribuable » a commenté M. Séraphin. « Elles ont choisi de rester au VVF à leur frais. Elles se sont mises elles même hors du protocole que nous avions signé ». Pour les 2 familles restantes, une recherche de solutions est encore à l’étude. « Nous essayons de faire le maximum pour ces familles mais nous ne sommes pas le seul interlocuteur compétent dans ces dossiers qui concernent aussi l’état et les collectivités » a encore une fois souligné Emmanuel Séraphin. « Nous avons même essayé de faire marcher la loi Dalo, mais ces familles ne sont pas éligibles ».
« Nous nous attendons à d’autres manifestations, mais il faut arrêter cette escalade de l’exploitation de la misère sociale », a conclu Jean-Marc Gamarus.
CF
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