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Conséquence de l’impossibilité de Paris à régler la crise du logement dans un pays de moins d’un million d’habitants depuis plus de 75 ans
18 janvier 2024, par
Selon un bilan provisoire, parmi les personnes décédées à cause de Belal, trois étaient des Réunionnais privés d’un logement décent. Ce sont trois victimes de l’impossibilité pour Paris de régler la crise du logement à La Réunion, un pays de moins d’un million d’habitants.
Paris devrait prendre acte et confier la responsabilité du logement à La Réunion aux Réunionnais afin que de meilleurs résultats soient obtenus.
Les données sont connues : construire le plus vite possible au moins 30 000 logements de qualité accessibles financièrement aux Réunionnais sans aide sociale, qui ne souffriront pas d’infiltration à chaque forte pluie et qui ne verront pas leur toit s’envoler en cas de passage d’un cyclone.
Chez nos voisins, notamment au Rwanda et Madagascar, des projets innovants sont mis en œuvre pour fournir des logements de qualité accessibles financièrement à la population, pourquoi ne pas étudier ces alternatives au système actuel ?
Selon un bilan provisoire, au moins 4 personnes sont décédées en raison du passage du cyclone Belal à La Réunion. C’est l’information la plus importante et la plus tragique. Une est décédée à la suite d’une intoxication au monoxyde de carbone. Elle utilisait un groupe électrogène en attendant que le réseau électrique fonctionne à nouveau. Trois personnes étaient des Réunionnais privés d’un logement décent.
Apporter une explication à ces décès et proposer des solutions pour les empêcher n’était pas l’objectif principal de la visite de la délégation parisienne conduite par Gérald Darmanin. Ces morts découlent d’un système qui produit de la pauvreté à La Réunion. Or, ce sont les pauvres qui sont les plus vulnérables face aux conséquences des événements climatiques extrêmes.
Force est de constater que l’annonce du décès de ces trois Réunionnais privés d’un logement décent est suivi de cette précision : ils avaient refusé de rejoindre un centre d’hébergement, ce qui sous-entend qu’ils se sont délibérément mis en danger. Or, il est évident que bien plus que trois personnes ont refusé d’être abritée dans un centre d’accueil pendant le passage du cyclone Belal, elles n’ont pas subi le sort tragique de ces trois victimes de la pauvreté.
Or, si ces trois personnes avaient pu exercer leur droit à un logement décent, elles auraient survécu. La compétence du logement à La Réunion est confiée à Paris depuis plus de 75 ans. Alors que la France fait partie des pays les plus riches du monde, ces dirigeants ont été incapables de régler la crise du logement dans un pays de moins d’un million d’habitants comme La Réunion. Le nombre de logements produits ne suffit pas à répondre à la demande, et les loyers sont inaccessibles à beaucoup de Réunionnais. C’est le versement d’une aide sociale prélevée sur le salaire de tous les travailleurs qui fait tourner le système et permet à des Réunionnais de se loger.
Devant une telle situation, Paris devrait prendre acte de son impossibilité à régler ce problème car les conséquences sont dramatiques : des vies sont en jeu à chaque passage d’un cyclone, phénomène courant à La Réunion.
Dans ses conditions, l’acte responsable de Paris serait de confier le logement aux institutions réunionnaises. Les Réunionnais sont en effet les mieux placés pour chercher des solutions spécifiques à ce problème du mal-logement qui n’existe pas en France dans les mêmes proportions.
Les données sont connues : construire le plus vite possible au moins 30 000 logements de qualité accessibles aux Réunionnais sans aide sociale, et qui ne souffriront pas d’infiltration à chaque forte pluie et qui ne verront pas leur toit s’envoler en cas de passage d’un cyclone.
Pour d’autres pays que la France, construire 30 000 logements de qualité rapidement est un défi relevable. Les Réunionnais doivent aussi être capables de faire du logement une des priorités des politiques publiques, à condition que cette compétence soit exercée à La Réunion, et pas depuis un bureau situé dans un continent situé de l’autre côté de l’Afrique, l’Europe.
Quant à l’indispensable réduction du coût de construction pour faire baisser le prix des loyers,
des solutions existent près de nous et méritent d’être étudiées : le Rwanda produit des logements sociaux HQE à 15 000 euros, Madagascar des logements de standing à 10 000 euros. A La Réunion, il faut compter au moins 10 fois plus pour un logement social équivalent avec encore trop souvent des défauts qui coûtent très cher aux locataires en cas de forte pluie.
La technologie de l’imprimante 3D se développe et a permis de construire une école à Madagascar. Elle réduit le temps de construction et donc la facture.
La lutte contre le mal-logement est une des composantes de la lutte contre la pauvreté. Paris s’est engagé à éradiquer la pauvreté d’ici 2030, car elle a ratifié les Objectifs de développement durable de l’ONU. La lutte contre la pauvreté est le premier pilier. La Chine compte plus d’un milliard d’habitants. Elle a atteint cet objectif avec 10 ans d’avance. Le fait que la direction de ce pays soit assurée par un Parti communiste n’est sans doute pas étranger à cette réussite.
Mais Paris est loin du compte à La Réunion où officiellement plus de 30 % de la population vit sous le seuil de pauvreté et plus de 100 000 Réunionnais sont victimes de la crise du logement.
Belal a encore rappelé que la pauvreté tue. Ceci doit cesser. Si Paris ne peut vaincre la pauvreté à La Réunion, alors toutes les responsabilités nécessaires à ce combat doivent être confiées aux Réunionnais. Nul doute que de meilleurs résultats seront obtenus.
M.M.
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