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Pauvreté et pénurie de logements sociaux
22 août 2012, par
Au Tampon, la construction de logements sociaux n’a jamais été une priorité alors qu’une récente étude révèle que 43% de ses habitants sont des pauvres. Mais au lieu de cibler les actions sur cette population, c’est une politique pour riches qui est menée dans une ville de pauvres, c’est-à-dire une politique réactionnaire qui illustre la solidarité de classe qui s’oppose à l’intérêt général.
Une récente étude réalisée par COMPAS et publiée dans la Gazette des communes portait sur la pauvreté dans les grandes villes. Il a révélé que Saint-Pierre est la grande ville de la République qui a le plus fort taux de pauvreté. Elle précède trois autres communes réunionnaises classées dans les 6 premières : Le Tampon (3e), Saint-Paul (4e) et Saint-Denis (6e).
Dans l’analyse du résultat de l’étude, il apparaît que les grandes villes françaises détenant des taux de pauvreté plus élevés sont aussi celles qui ont une concentration de logements sociaux très au-dessus de la moyenne.
Mais à La Réunion, cela ne se vérifie pas toujours.
La pénurie pour les pauvres
Quatre villes de notre pays apparaissent dans le classement dans les six premières places, et deux d’entre elles sont très en dessous de la moyenne en matière de proportion de logements locatifs sociaux dans les habitations principales. Au Tampon et à Saint-Paul, la part des LLS est respectivement de 13 et de 9%, bien en dessous des taux de pauvreté qui sont de 43% pour Le Tampon, et de 39% pour Saint-Paul.
Dans la grande ville de l’Ouest, cela fait des décennies que les Saint-Paulois sont confrontés à cette pénurie, et beaucoup d’entre eux ont dû déménager au Port ou à La Possession qui mènent depuis le début des années 70 une politique exemplaire dans la construction de logements sociaux.
Pour Le Tampon, la situation est encore plus dramatique. Souvenons-nous, quand il était reproché à Didier Robert, alors maire du Tampon, de ne pas construire suffisamment de logements sociaux, ce dernier répondait par son projet de la case à terre pour tout le monde.
Politique pour riches dans une ville de pauvres
La case à terre pour tous était aussi un des axes du programme de l’UMP aux régionales, aux côtés des 2.000 bus et des dizaines de milliers de billets d’avion à moins de 500 euros pour aller et revenir de France.
L’étude publiée la semaine dernière par la Gazette des communes permet de constater le décalage entre ce projet et la situation socio-démographique de la municipalité dirigée jusqu’en mars 2010 par Didier Robert : Le Tampon est une ville de pauvres. Cela signifie que préférer miser sur la case à terre plutôt que d’investir massivement dans le logement social, c’est une politique de riches dans une ville de pauvres. Car où les 43% de pauvres du Tampon peuvent-ils se loger ?
Manifestement, c’est un moyen de laisser d’autres collectivités régler cette question.
Ce comportement est typique d’une solidarité de classe : des personnes s’estimant appartenir à la classe des notables mènent une politique qui ne favorise par les intérêts des pauvres. La conséquence, c’est de maintenir des inégalités intolérables en ayant l’illusion de croire que la société ne changera pas alors que nous vivons l’écroulement sous nos yeux d’un modèle.
Manuel Marchal
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