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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
10 jours après un incendie lourd de conséquences
14 février 2018, par
Aucune information sur la durée des travaux, numéro de l’agence qui ne répond pas, sécurité défaillante, ascenseurs en panne pour une durée indéterminée dans un immeuble de 11 étages… les locataires de la résidence Chantilly à Saint-Denis se sentent abandonnés par la SHLMR. Hier, ils ont alerté la presse pour faire bouger les choses.
Pour les locataires de la résidence Chantilly, l’incendie du 2 février est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Inauguré en 2009, l’immeuble de 77 logements avait connu quelques semaines plus tard la visite de Marie-Luce Penchard, ministre des Outre-mer. Il était alors présenté comme une résidence modèle. Huit ans plus tard, la situation s’est dégradée. Habitante depuis la livraison de l’immeuble, Christelle constate que les locataires sont abandonnés par la SHLMR. Elle note que les actes de vandalisme ont commencé au mois d’octobre, avec plusieurs véhicules fracturés dans le parking souterrain. Le 2 février dernier, un incendie se déclare au 2e sous-sol aux alentours de 2 heures du matin. Quatre véhicules sont détruits par les flammes, tandis que les autres ont subi d’importants dégâts à cause de la chaleur.
Habitant au 9e étage, Christelle n’a été prévenue par une voisine qu’à 3 heures 40, soit plus d’une heure et demie après. Pendant ce temps, la fumée avait envahi les cages d’escalier, tandis que les deux ascenseurs étaient hors service. Que faire si ce n’est se calfeutrer chez soi car dans ce cas, il n’y avait pas d’issue de secours et la grande échelle des pompiers était en dehors de la cour de l’immeuble. À 4 heures du matin, les policiers sont venus procéder à l’évacuation de l’immeuble.
Ce délai surprend. Il souligne que l’immeuble ne dispose pas de dispositif d’alerte en cas de sinistre dans les parkings souterrains, alors que les locataires sont tenus d’installer un détecteur de fumée dans leurs appartements. Par ailleurs, les extincteurs manquent. Seuls les parkings en sont équipés. Les colonnes sèches qui desservent les étages nécessitent un équipement spécialisé pour être utilisées.
Au cours du sinistre, une locataire a été bloquée dans un ascenseur. Intoxiquée par les fumées, elle est toujours hospitalisée dans un état grave.
Plus de 10 jours après l’incendie, les locataires avaient invité la presse pour faire bouger les choses, car ils se sentent abandonnés par le bailleur. En effet, personne n’est venu frapper à leur porte pour prendre des nouvelles.
Les traces du sinistre sont toujours là, avec quatre véhicules calcinés et un parking hors d’usage.
En raison des ascenseurs en panne, les escaliers mal éclairés sont le seul lien avec l’extérieur pour les centaines d’habitants de cette résidence. Mais pour les personnes à mobilité réduite, ils sont inutilisables. Plusieurs personnes sont bloquées chez elles depuis 10 jours. Chantal vit sous anti-dépresseurs depuis 18 ans et elle ne peut pas descendre ou monter des escaliers. Elle survit grâce à la solidarité des voisins qui lui apporte son courrier, va lui chercher ses médicaments et sa nourriture. Elle ne peut plus consulter de médecin. Cette situation pèse sur son moral. Elle est à bout. D’autres personnes qui ont des problèmes de santé vivent aussi dans les étages. La solidarité s’organise pour porter les courses des mères d’enfants en bas âge qui doivent utiliser une poussette, une personne surveillant les enfants tandis qu’une autre grimpe dans les étages.
Aucune réunion d’information n’a permis de mettre au courant les locataires sur la durée des travaux, et les conditions d’indemnisation. Le numéro de téléphone de l’agence, 0262 94 23 23, sonne toujours dans le vide. La rumeur fait état de plusieurs mois avant que les ascenseurs puissent fonctionner à nouveau. Avant l’incendie, ces derniers étaient d’ailleurs souvent en panne. Au moment du sinistre, un seul marchait, l’autre était inaccessible depuis la mi-décembre. Ceci a amené des locataires à commencer les démarches pour verser les loyers sur un compte bloqué à la Caisse des dépôts et consignation plutôt que de le verser à la SHLMR. En effet, ils continuent à payer des ascenseurs qui ne marchent pas, ainsi que des espaces verts qui n’existent pas. Ils demandent que la SHLMR prenne en charge la franchise que doivent payer les propriétaires des voitures sinistrées.
Les locataires déplorent également le manque d’effectif. En effet, un seul agent est chargé de l’entretien d’une résidence composée de trois bâtiments, dont deux tours de 11 étages.
Pour sa part, la SHLMR indique qu’elle procède à des contrôles réguliers au niveau de la sécurité, tous les mois. Dans la résidence Chantilly, elle a changé les codes d’accès voici 3 mois.
Plus largement, elle ajoute également avoir mis en place dans son parc plusieurs actions dans le domaine de la sécurité. Cela se base sur des partenariats avec des associations pour améliorer le lien social et prévenir ainsi les actes de vandalisme.
La SHLMR compte également revenir à une politique de proximité concernant la présence de personnel dans les immeubles. Elle compte actuellement 22 gardiens, 8 sont actuellement en formation et 6 autres le seront cette année. À cela s’ajoute 90 employés chargés du nettoyage, et 50 agents de secteur. Tendre vers un gardien par immeuble reste un défi considérable, car la SHLMR gère 25.000 logements répartis dans 340 résidences.
Pour sécuriser les parkings, l’utilisation de la vidéosurveillance est envisagée. Cela suppose également de recruter du personnel afin de pouvoir rendre cet outil efficace, et de recueillir l’assentiment de locataires qui pourraient y voir une intrusion dans leur vie privée, précise la SHLMR.
Sur le délai de réparation des ascenseurs, la SHLMR indique qu’ils sont liés à un problème de disponibilité des pièces détachées. Certaines ne sont pas en stock à La Réunion. La commande en France et le temps d’approvisionnement allongent la durée de la panne. Enfin, concernant le problème de la franchise réclamée par les assureurs aux sinistrés, le bailleur dit étudier les situations au cas par cas. Si un accompagnement financier s’avère nécessaire, alors le partenaire assureur de la SHLMR prendra contact avec la personne concernée.
Les locataires demandent à être informés précisément sur ce qui les attend au cours des prochains mois. Aussi une réunion d’information collective serait la bienvenue, afin de mettre à plat tous les problèmes.
M.M.
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Messages
14 février 2018, 18:55, par Christelle
Comme par hasard, suite à la présence de la presse le matin, dans l’après-midi même la police scientifique est intervenue. 10 jours après les faits, je me pose des questions ......
Ce qui me choque : la SHLMR qui dit procéder à des contrôles réguliers au niveau de la sécurité. Ha bon ????? Où donc ???? Quand ???? A quel moment ????? Ma voiture et celles de certains locataires ont bien été vandalisées à plusieurs reprises !!!!!
Effectivement les codes d’accès ont été changé, mais les anciens codes fonctionnent toujours !!!!!!!!! Est-ce normal ?
15 février 2018, 16:52, par Christelle
Ce matin C’est Antenne Réunion et Freedom qui sont venus. Cet après-midi il y a eu inspection des lumières dans les escaliers !!!!! Les choses commencent à bouger. Attendons la suite !!!!!
16 février 2018, 21:10, par Sarah
En gros si les locataires tes fait pas appelle a la presse bah la shlmr n’aurait pas bouger bravo.
Et surtout un des responsable se permet de parler a une des locataire en pointant son doigt l’air menaçant humm sa craint le profesionalisme et ou la dans ?