En attendant la généralisation des imprimantes 3D, une autre alternative

Logements sociaux en préfabriqués pour réduire les coûts

24 octobre 2014

L’Association des constructions industrialisées et modulaires (ACIM) regroupe en France des sociétés spécialisées dans la construction de bâtiments en préfabriqués. Selon Batiactu, ces constructeurs cherchent à se développer dans le logement social. Les dernières innovations permettent de concurrencer le système de production classique, estiment-ils.

Rapidité de mise en œuvre, flexibilité, souplesse, facilité de restitution, démontage facile… Autant d’atouts que l’ACIM souhaite mettre en avant. "Face à l’incertitude des pouvoirs publics, la construction modulaire pourrait être une solution incontournable", prédit Christophe Lamoine, président de l’association et patron d’Algeco, cité par Batiactu.

« Après l’expérience mitigée des "maisons Borloo" ou des containers étudiants du Havre, les bailleurs demeurent dans la ligne de mire des professionnels de l’ACIM. Car les produits ont beaucoup progressé depuis, et ont su évoluer avec les différentes réglementations, RT 2012 mais aussi acoustique et thermique », explique Batiactu.

Coût de construction moins élevé et délai de réalisation réduit de moitié par rapport au système classique sont autant d’arguments que les professionnels du préfabriqué veulent mettre en avant.
« Le domicile tend à devenir un lieu de travail, un petit hôpital, même une unité de production parfois, voire une petite centrale électrique. Le modulaire peut permettre l’intégration rapide de toutes ces fonctions », note le représentant du cabinet Astéres, qui a mené pour l’ACIM une étude sur la construction modulaire.

À la remarque qui pourrait être de dire que le moins cher ne dure pas, force est de constater que des logements sociaux construits par la filière classique de production sont déjà en fin de vie au bout de 30 ans.

Le modèle des préfabriqués est une alternative à étudier face au système de construction actuel qui produit des logements sociaux à plus de 1.500 euros le mètre carré. Au même titre que les imprimantes 3D, le préfabriqué est un moyen de remettre à plat un système qui n’arrive pas à répondre aux besoins de la population.

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