
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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La crise s’aggrave
9 février 2017, par
L’INSEE et l’Observatoire des prix et des revenus ont présenté le résultat d’une étude sur le logement des Réunionnais les plus pauvres. Dans notre île, près de la moitié de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. Pour ces centaines de milliers d’abandonnés, le logement est une autre source d’exclusion. À la pauvreté s’ajoute en effet la surpopulation, l’habitat insalubre et des charges bien trop élevées.
5 euros par jour par personne, c’est ce qui reste pour vivre à des personnes seules une fois qu’elles ont payé leur loyer. Ces 5 euros apparaissent bien peu, compte tenu d’un coût de la vie plus élevé qu’en France. C’est un des principaux résultats de l’enquête publiée hier par l’INSEE et l’Observatoire des prix et des revenus, et présentée à la Préfecture.
L’étude constate tout d’abord des ressources plus faibles qu’en France. En moyenne, une fois payée toutes les charges pour le logement, il reste en moyenne 460 euros par personne pour vivre. Si ce solde est plus important qu’en France, il est fortement impacté par la vie chère. L’étude rappelle que l’alimentation est le premier poste de dépense, et qu’à La Réunion, le prix de la nourriture est 28 % plus élevé qu’en France.
Le reste à vivre plonge à 5 euros par jour pour les personnes seules qui ont de faibles ressources, et qui n’ont pas accès au logement social faute d’offre suffisante. Les dépenses de logement de ces Réunionnais « s’élèvent à 320 euros par mois en moyenne, soit la moitié de leurs revenus. De plus, les personnes seules perçoivent moins d’allocations d’aide au logement que dans le parc social (160 euros par mois contre 210 euros par mois). »
Elle note aussi que si 40 % des familles pauvres sont propriétaires de leur logement, mais ils n’ont pas les moyens de l’entretenir. Ils vivent aussi dans des logements plus petits qu’en France. 18 % des familles pauvres propriétaires sont ainsi touchées par le surpeuplement, cela monte jusqu’à 27 % quand ces familles ont un prêt immobilier à rembourser.
« Les propriétaires non accédants vivent plus souvent à La Réunion dans des logements dégradés. La moitié d’entre eux occupe des logements comportant des signes d’humidité apparents sur les murs », souligne l’étude.
Un autre aspect de l’étude est le manque de logements sociaux. 25 % des familles pauvres sont locataires. Les allocations logement permettent de couvrir 75 % des charges, ce qui permet aux pauvres de pouvoir assurer le paiement du loyer d’un logement social. Il reste 430 euros par personne pour vivre en moyenne.
La situation est plus dramatique pour les familles qui ont droit à un logement social mais en sont exclues, faute de place. Elles sont contraintes de se loger dans le secteur libre, où la liberté est celle du propriétaire pour fixer le montant du loyer. Les allocations logement sont les mêmes que dans le parc social, alors que le montant des loyers est plus élevé. « De fait, leur reste à vivre, de 320 euros par mois et par UC, est inférieur de 110 euros à celui des ménages pauvres résidant dans le parc locatif social. En effet, les allocations logement couvrent une part moins élevée de leurs dépenses de logement (41 % contre 56 %). », précise l’étude de l’INSEE et de l’Observatoire des prix et des revenus.
Lors de son 9e Congrès dimanche dernier à Sainte-Suzanne, le Parti communiste réunionnais avait souligné que la lutte contre la pauvreté est une priorité. Conséquence d’un système à bout de souffle, près de la moitié de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. L’étude présentée hier souligne qu’au manque de ressource et à la vie chère s’ajoute le mal-logement. 70 ans après l’abolition du statut colonial, La Réunion reste traversée par d’importantes inégalités. Un problème qui ne peut être réglé que par des mesures adaptées, nécessitant un nouveau cadre pour lequel le PCR appelle les Réunionnais à se rassembler.
M.M.
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