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ENTREPRISES
5 septembre 2008
Vendredi dernier, afin de clôturer la fin de son chantier, la société S2R, spécialisée dans les travaux de rénovation, avait organisé un pot de fin de chantier. Ce cocktail marquait la fin des travaux qu’elle a réalisés dans l’immeuble du Port 214 (réhabilitation de 40 logements sociaux).
La particularité de ce travail est qu’il a été réalisé en milieu occupé et mené à bien grâce à diverses actions sociales, culturelles et éducatives envers les locataires avec la SIDR en tant que maître d’ouvrage. Il faut croire que la société S2R a mis toutes les chances de son côté pour que tout se passe bien ; L’on se souvient d’un mercredi soir, à l’arrière de l’immeuble de la rue Sainte-Lucie du Port. Les résidents avaient été conviés à un film d’animation de Pixar "Cars". Ils étaient une cinquantaine de parents et enfants à suivre les aventures de la voiture de course. L’organisateur de la projection ? Une société de travaux en bâtiment. « Nous avons reçu une invitation dans nos boîtes aux lettres de l’entreprise qui fait les travaux », expliquait alors Fleurette, une résidente. Dès le départ, cette entreprise s’est présentée comme une entreprise citoyenne. « Il est toujours difficile d’intervenir en site occupé. On travaille chez les gens. On entre dans leur quotidien. Ça n’est évident ni pour les uns, ni pour les autres. C’est pour cela que nous avons décidé d’organiser cette projection », expliquait son directeur technique et commercial, Faouzi Ben Addallah.
Dans la foulée, l’entreprise a aussi embauché deux jeunes de l’immeuble sur le chantier. Tous deux sont manœuvres. Le premier, 22 ans, avait eu une proposition d’embauche, tandis que le second s’est proposé spontanément. « Avoir des jeunes de l’immeuble parmi l’équipe permet d’avoir des relations facilitées avec les habitants de l’immeuble. Quand il y a un problème, ils peuvent nous le dire par eux. Cela permet aussi d’éviter les vols ».
Entre temps, l’entreprise a continué son petit bonhomme de chemin avec les mêmes initiatives.
Ce vendredi, il n’était plus question de travaux, mais bien d’un pot donné à l’occasion de la clôture des travaux.
M. Addallah avait réuni tous ceux qui avaient participé à ce chantier. « Nous avions pour objectif de réhabiliter des logements sociaux, et par la même occasion, de réhabilitation de l’image de chantier. Nous avons mis en avant deux projets phares, l’insertion et le culturel. Dans le domaine de l’insertion, deux jeunes ont été intégrés au chantier, l’un d’entre eux aujourd’hui a été embauché définitivement. Dans le domaine culturel, vous aviez un film, des jouets pour Noël, un concours de dessin ».
Soulignons par ailleurs le rôle majeur de la conseillère sociale Condevel Daniela qui a réalisé un travail considérable auprès des résidents.
« J’ai du accompagner les résidents dans leurs problèmes au quotidien et tenir compte de leurs besoins respectifs. Il fallait dans un premier temps les préparer à ce qu’ils allaient vivre pendant un bon moment. Au total, une quarantaine de familles ont pu bénéficier de cette réhabilitation en milieu habité. Sur ces 40, une quinzaine ont préféré partir. Il fallait par ailleurs prendre soin de la santé de ces locataires, l’un de nos plus vieux résidents a 107 ans et, heureusement, il a survécu à ses travaux. Il faut veiller à tout cela. Même si pour des raisons x ou y, il faut détruire tel ou tel meuble gênant les travaux, il faut savoir justifier toutes ces actions. Cette opération de réhabilitation par l’insertion n’est pas nouvelle, j’en ai vu également à Saint-Denis, mais par contre, je n’ai encore jamais vu un chef d’entreprise payer un pot de fin de chantier aux résidents ».
Du côté des résidents, nous n’avons noté aucune remarque désobligeante, et ce, malgré un petit retard dans les travaux. C’est à croire que « le concept du mariage consenti entre le chantier et la cité », par M. Faouzi Ben Abdallah, a porté ses fruits.
Sophie Bélim
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