
Sept prix Nobel d’économie exhortent la France à adopter un impôt sur les ultrariches
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3 janvier 2007
Les associations de soutien aux mal-logés et entre autres la fondation Abbé Pierre, ont accueilli favorablement, mais avec précaution, les voeux du président de la République en faveur d’un ’droit au logement opposable’, jugeant parfois cette prise de position ’insuffisante’ en l’absence de mesures urgentes pour les personnes défavorisées.
La fondation Abbé Pierre a pour objet d’agir pour que les personnes les plus démunies puissent accéder à un logement décent. Ainsi, elle finance des projets liés à l’habitat dans le département, elle s’est engagée à résorber l’habitat insalubre depuis 2005. En un an, 300 logements ont pu ainsi être améliorés. L’agence régionale soutient également des actions locales à Saint-Benoît, Saint-Pierre, Cilaos, Saint-Louis et Saint-Paul qui permettent de créer des chambres supplémentaires et d’adapter l’habitat aux familles occupantes, de réaliser des travaux lourds de toiture ou d’aménagement intérieur dans des logements dégradés et de mettre en place des sanitaires dans des logements précaires et d’améliorer l’environnement.
« Cette mesure faisait partie de nos propositions 2006 »
La fondation a donc accueilli très favorablement cet engagement, mais reste quand même prudent. « Nous sommes très attentifs aux vœux du président, tout comme le haut comité pour le logement des personnes défavorisées, et nous avions demandé en 2006, lors de notre rapport annuel sur le mal logement, que cette question soit traitée et que le gouvernement mette en place le droit au logement opposable », souligne Christian Ballet, responsable de la fondation Abbé Pierre à La Réunion. La fondation est donc très satisfaite de cette annonce, mais il est nécessaire que ce droit soit établi et défini clairement afin d’éviter tout malentendu.
Dans la continuité de cette annonce, il serait bon de revoir le plan départemental d’action pour le logement des personnes défavorisées et que les instances responsables, État et Conseil Général, respectent cette mesure et appliquent ce droit. « Il faut donc donner les moyens aux collectivités et aux bailleurs sociaux d’appliquer cette décision et de se mettre en conformité avec la loi », poursuit Christian Ballet.
Carence de logement à La Réunion
La fondation est consciente du problème de logement à La Réunion, « il y a un stock important de demande de logement social en attente ». Au 1er janvier 2006, 26.000 ménages avaient fait une demande de logement social et ils étaient éligibles au niveau des bailleurs sociaux. Alors que faire à La Réunion ?
« Nous pensons que la mise en place de ce droit devrait contraindre l’État et les collectivités d’accélérer leur programme de construction de logements sociaux », nous dit le délégué régional de la fondation Abbé Pierre.
En effet, c’est une déduction incontournable, il faut donner les moyens. Il faut aller plus loin qu’une simple annonce.
La Fondation constate également, qu’en France, il y a un arsenal législatif important. Il existe de nombreuses lois en faveur des mal-logés, des plus démunis, contre l’exclusion, mais elles ne sont pas appliquées, ou alors insuffisamment appliquées.
« Nous nous félicitons de cette annonce car elle répond à une de nos propositions, néanmoins, nous restons vigilants et nous espérons que cette déclaration sera suivie d’actions significatives », conclut Christian Ballet.
Espérons, en effet, que cela entraînera une amplification très forte de construction de logements sociaux afin que chacun puisse un toit, un endroit décent pour y vivre avec sa famille.
Sophie Périabe
La fondation présentera le 1er février 2007 son rapport annuel sur le mal logement
À quelques mois d’échéances électorales majeures, la présentation du Rapport mal-logement 2007 de la Fondation Abbé Pierre revêtira cette année une tonalité encore plus interpellative, compte tenu de l’aggravation des situations de pauvreté et de précarité et des tensions persistantes sur le front du logement.
Le Rapport mettra en évidence, à partir d’une analyse serrée des politiques publiques à l’œuvre depuis quelques années, le décalage entre le discours officiel sur l’augmentation de la production, il est vrai, exceptionnelle depuis 2 ans, et le profil réel des bénéficiaires auxquels celle-ci correspond. Sur ce point, la juxtaposition de la pyramide des revenus et des catégories sociales réellement concernées par l’offre de logement parle d’elle-même : les classes moyennes sont dupées, et les classes populaires sont oubliées.
La dégradation des situations sur toute la chaîne a des effets dévastateurs pour les plus fragiles. On assiste ainsi depuis quelque temps à une prolifération de l’habitat improvisé dans tous les interstices des villes et des campagnes : abris de fortune, squats, voitures servant de refuge pour la nuit, bidonvilles, tentes dans les rues, chacun croise désormais ce type de situations choquantes qui ne surprennent plus que les touristes étrangers de passage.
Ce constat, appuyé par la reprise des indicateurs du mal-logement que constituent les difficultés d’accès, le manque de confort et l’insalubrité, les difficultés de maintien et l’impossible mobilité de ceux qui cherchent à quitter des quartiers trop stigmatisés, sert de fondement aux propositions que formule la Fondation pour enrayer une crise qu’elle qualifie d’historique.
Ces différents points seront développés lors de la matinée du 1er février. L’après-midi, les représentants des cinq grands partis en compétition pour les élections nationales seront invités à s’exprimer sur leur propre vision de la situation et sur les mesures qu’ils envisagent pour sortir de l’impasse.
S. P.
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