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Enquête Logement à La Réunion fin 2013
27 mai 2016
Une étude de l’INSEE publiée hier rappelle le défi à relever dans le logement à La Réunion. Le surpeuplement touche une famille sur cinq, 6.600 logements sont insalubres et plus de 24.000 demandes de logement social ne sont pas satisfaites, nombre en augmentation en 2013.
Fin 2013, La Réunion compte 312 600 résidences principales. Leur nombre augmente fortement depuis 2006, accompagnant la croissance de la population et la décohabitation des ménages. Quatre ménages réunionnais sur dix sont locataires, en hausse de 4 points par rapport à 2006. Le secteur libre a absorbé l’essentiel de la croissance des locataires. En maison individuelle, les deux tiers des ménages sont propriétaires. Ils sont rares dans l’habitat collectif.
En 2013, 20 % des ménages réunionnais vivent dans un logement surpeuplé, contre 9,5 % en France (définitions). Le surpeuplement concerne au total 259000 personnes, soit près de 30 % des habitants de l’île. Cette situation est deux fois plus fréquente dans l’habitat collectif (29 % contre 16 % en maison individuelle).
Les locataires dans le parc social et les familles monoparentales sont particulièrement touchés. Environ un tiers de ces ménages vivent dans un logement surpeuplé. En revanche, avec l’âge, la probabilité de vivre dans un logement surpeuplé diminue. Les propriétaires vivent également moins souvent en situation de surpeuplement.
La part des ménages vivant dans des logements surpeuplés recule de 5 points entre 2006 et 2013. Mais pour les deux catégories de population les plus touchées, le surpeuplement est plus fréquent qu’en 2006 : + 2,7 points pour les familles monoparentales et + 1,2 point pour les locataires du parc social.
Le confort des logements continue de s’améliorer. En 2013, seulement 2 % des logements (6 600 logements) sont privés d’un des trois éléments de confort sanitaire de base que sont l’eau courante, une baignoire ou une douche, des WC à l’intérieur du logement (5 % en 2006). Très peu de logements ne disposent toujours pas de l’eau courante ou de salle d’eau mais plus de 5000 logements n’ont toujours pas de WC à l’intérieur.
Les quatre principaux défauts signalés par les ménages sont les mêmes en 2013 qu’en 2006. La présence d’humidité sur les murs du logement est le défaut le plus fréquent, deux fois plus qu’en France métropolitaine (40 % contre 21 %). Des infiltrations d’eau sont aussi fréquemment relevées (20 %) ainsi que des problèmes d’évacuation d’eau (6 %). Au final, la moitié des ménages réunionnais déclarent que leur logement est affecté par au moins un de ces problèmes liés à l’humidité (28 % en France).
Ces problèmes résultent probablement d’une mauvaise mise en œuvre des matériaux ou de leur qualité, d’un besoin de réhabilitation ou d’une inadaptation de certains logements au climat tropical. La réglementation thermique, acoustique et aération (RTAA) spécifique aux DOM précise les règles de construction et d’aménagement (qualité de l’air à l’intérieur des logements par exemple). Elle est obligatoire pour les permis de construire déposés après le 1ermai 2010. Après les problèmes d’humidité sur les murs et les infiltrations d’eau, la dégradation de l’installation électrique arrive en troisième position des défauts relevés et concerne 11 % des logements.
En 2013, 13 défauts recouvrent l’essentiel des problèmes signalés par les ménages réunionnais. Ces défauts peuvent être graves (dégradation de l’installation électrique, par exemple) ou seulement gênants (mauvaise exposition du logement). Les logements sont ainsi classés selon le nombre de défauts qu’ils cumulent : 9 % des résidences principales sont affectées par au moins trois défauts, soit 28700 logements à La Réunion.
Les plus mal logés, ceux qui vivent plus souvent dans des logements avec trois défauts ou plus, sont les familles monoparentales, les personnes seules, les locataires du parc social et les ménages âgés.
En 2013, 24 200 ménages ont déposé une demande de logement social dans les douze mois précédant l’enquête. Ils sont plus nombreux qu’en 2006. Toutefois, rapportés à l’ensemble des ménages, leur part diminue (7,7 % en 2013 après 8,5 % en 2006) du fait de l’augmentation du nombre de ménages à La Réunion.
Les demandeurs de logement social sont très souvent des familles monoparentales : 47 % des demandes alors qu’elles ne représentent que 16 % des ménages réunionnais. Les demandeurs sont également très souvent des ménages jeunes, dont la personne de référence a moins de 40 ans (50 % des demandes). Les 40-49 ans sont également surreprésentés (26 % des demandes contre 18 % dans l’ensemble des ménages).
En 2013, le nombre moyen de personnes par logement diminue à La Réunion : 2,7 contre 3,0 en 2006. La réduction de la taille des ménages n’est pas propre à La Réunion mais elle y est plus rapide. Dans le même temps, la taille moyenne des logements est stable par rapport à 2006 (environ 80 m²). La surface moyenne par personne augmente alors de 2 m² en sept ans. Elle atteint 30 m² dans l’habitat individuel et 25 m² dans l’habitat collectif. Toutefois, elle baisse pour les locataires du parc social où le nombre moyen de personnes par logement reste stable.
Avec le départ des enfants du foyer, les ménages plus âgés disposent de plus d’espace dans leur logement. Ainsi, les ménages de plus de 65 ans disposent de 44 m² par personne, soit 20 m² de plus par personne que les ménages de moins de 50 ans.
À La Réunion, les logements sont plus petits qu’en France (- 10 m² en moyenne). Toutefois, de nombreux logements ont une varangue ou une véranda, en moyenne de 17 m², non comptée dans la surface du logement. Dans l’habitat individuel, près de 7 maisons sur 10 ont une véranda ou une varangue.
En revanche, les surfaces privatives des maisons individuelles (cours et jardins) sont nettement plus petites à La Réunion (609 m² contre 1 426 m²). Le coût du foncier et le relief de l’île limitent la taille des terrains. Dans le collectif, 15 % des appartements disposent également de cours ou jardins privatifs attenants au logement contre 6 % en France. Mais, ils sont plus petits à La Réunion (39 m² contre 129 m² en France).
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