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20 euros le mètre carré alors que les locataires sont sous le seuil de pauvreté : où est le social ?
20 avril 2019, par
Alors que dans les logements sociaux, le montant des loyers était de 5,82 euros le mètre carré en 2017 selon une étude de la DEAL en date de mai 2018, il sera aux environs de 20 euros le mètre carré dans les chambres individuelles des deux nouvelles cités universitaires du Tampon et de Saint-Pierre. Si le loyer de ces chambres était conforme à la moyenne du parc social, alors il serait inférieur à 100 euros par mois.
Deux résidences universitaires construites dans le Sud doivent contribuer à atténuer la pénurie de logements étudiants à La Réunion, avec 100 logements au Tampon et 200 à Saint-Pierre. Rappelons que dans notre pays, le nombre de chambres universitaires couvre 10 % des besoins. 90 % des étudiants doivent donc se tourner vers le privé ou cohabiter avec leurs parents.
Jeudi, le Conseil d’administration du CROUS avait le prix des loyers de ses nouveaux logements à son ordre du jour. Pour ces chambres de 16 mètres carrés, la direction du CROUS propose le montant astronomique 316 euros par mois au Tampon, et 340 euros par mois à Saint-Pierre.
Syndicat représentant les étudiants, l’UNEF fait cette contreproposition : 301 euros par mois pour une chambre au Tampon et 315 euros par mois à Saint-Pierre. 16 élus du Conseil d’administration du CROUS, dont les 6 de l’UNEF, ont voté contre le montant proposé par la direction du CROUS, tandis que 10 élus ont voté pour. Cela a entraîné le report de la décision, de nouvelles négociations doivent donc s’ouvrir.
Jeudi, l’UNEF a défendu sa position, avec à ses côtés Ericka Bareigts, ex-ministre PS des Outre-mer et députée de Saint-Denis, Audrey Belim, suppléante PS du sénateur pro-Macron Michel Dennemont, et Faouiza Vitry, représentante de la Région au Conseil d’administration du CROUS.
La proposition du syndicat étudiant est assez surprenante. En effet, 300 euros pour une chambre de 16 mètres carrés, cela fait presque 20 euros le mètre carré. Selon la DEAL, le montant moyen des loyers dans les logements sociaux était de 5,82 euros le mètres carré en 2017, soit plus de 3 fois moins.
Or, pour l’attribution d’un logement dans une cité universitaire, les étudiants boursiers sont prioritaires. Le montant le plus élevé d’une bourse du CROUS est de 555 euros par mois, soit environ le RSA. Cela signifie qu’automatiquement, un étudiant boursier vit en dessous du seuil de pauvreté. Il a donc le droit de vivre dans un logement social.
Ce qui veut dire que si ce droit était respecté, alors le prix du loyer d’une chambre d’étudiant dans ces nouvelles résidences devrait être de 96 euros par mois, trois fois moins, soit 20 % du montant de la bourse.
Alors, pour que des étudiants puissent payer le loyer, il est nécessaire de mobiliser une aide publique, l’allocation logement. Ce dispositif social est financé in fine par le contribuable. Or dans le système français, moins les revenus d’une personne sont élevés, plus la part du budget consacrée au paiement des impôts est élevée. Car l’impôt le plus juste car progressif, l’impôt sur le revenu, voit sa contribution aux recettes de l’État diminuer constamment au détriment d’impôts tels que la TVA, la CSG, l’octroi de mer ou la taxe sur les carburants qui ne tiennent pas compte des écarts de revenus, car fixés en proportion du prix d’un marchandise, ou du montant d’un salaire. De plus, des dispositions permettant aux plus riches d’échapper au paiement de l’impôt sur le revenu existent. Et une nouvelle s’y ajoutera bientôt, pour financer la réhabilitation de la cathédrale Notre-Dame.
Les loyers de ces chambres réservées aux étudiants vivant sous le seuil de pauvreté sont révélateurs de la crise générale du logement à La Réunion, et met en valeur un de ses facteurs essentiels : l’incapacité de produire des logements à un coût adapté aux capacités contributives de leurs locataires.
M.M.
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