Un logement : une condition essentielle pour la réussite d’un étudiant.

4 septembre 2006

Cette année universitaire débute au Tampon avec l’ouverture de nouvelles filières. Le campus Sud est amené, dans un avenir assez proche, à être équivalent au campus du Moufia. Se pose alors le problème du logement pour les futurs étudiants qui souhaiteront suivre une scolarité, dans les meilleures conditions possibles, à l’université du Tampon.

Le campus Sud ne cesse de s’agrandir de jour en jour. Cette année, pas moins de 3 nouveaux diplômes de licence et 3 de masters sont proposés à nos étudiants. Chaque année, le nombre d’étudiants est en augmentation. C’est pour cela que le CROUS (Centre Régional pour les Oeuvres Universitaires et Scolaires) a mis 56 chambres universitaires à disposition des étudiants issus de familles ayant peu de moyens. Ils doivent cependant débourser 160 euros de caution et 135 euros de loyer par mois, mais heureusement ils peuvent bénéficier d’une aide de la CAF pour les aider à payer leur loyer. Notons également que le CROUS a pensé à nos handicapés, en effet, une chambre aménagée est disponible pour une personne handicapée.
Problème : l’augmentation des étudiants et l’augmentation des logements n’évoluent pas dans les mêmes proportions.

Les élus sollicités par le ministère de l’Education

Le ministre délégué à l’enseignement supérieur, François Goulard, a lancé le 29 août dernier, un appel aux élus locaux pour qu’ils facilitent l’accès aux terrains fonciers afin de rester conforme au programme de construction de logements étudiants.

Selon toujours le Ministère, "les collectivités oeuvrent déjà beaucoup au travers des contrats de plans Etat-Région, mais nous leur demandons de pallier les difficultés auxquelles certains CROUS sont confrontés quotidiennement c’est-à-dire le foncier disponible ; là, ce sont les communes qui ont la compétences".

La Mairie du Tampon nous a informé qu’elle avait travaillé en collaboration avec une société privée dans la construction de logements étudiants. Le Conseil Régional a, de son côté, participé au financement de la construction de la cité universitaire ouverte cette année et aussi à la construction d’une résidence universitaire bien connue des étudiants.

Mais doit-on mettre cela sur le compte d’une surcharge de travail due à la rentrée scolaire, quand nous avons voulu obtenir plus de précisions de la part de la Région, ainsi que du directeur des résidences du CROUS, qui de son aveu même est, rentrée oblige, débordé, les uns n’ont pu nous répondre, et ce dernier nous a promis qu’il "nous répondra le plus rapidement possible".

Tout ceci est, semble t-il, un peu confus pour les différents acteurs concernés, mais espérons que des solutions seront trouvées rapidement avant que ces problèmes de logements portent préjudice aux étudiants.


Quelles solutions pour nos étudiants aujourd’hui ?

Ce qui est bon marché est rare, c’est bien connu ! C’est en particulier le cas des résidences universitaires (les "cités U") gérées par le CROUS.
Si vos critères sociaux ne vous permettent pas d’accéder au logement du CROUS, vous pouvez passer par une agence immobilière et donc souscrire un bail, les montants des loyers sont raisonnables. L’étudiant, à ce type de locations, doit prévoir un dépôt de garantie de deux mois de loyer et il devra de surcroît apporter la caution d’un parent.
Reste une solution dont beaucoup rêvent : la colocation ! Outre son côté "branché" - voir le succès de la série "Friends" - la location à plusieurs permet en effet de diviser le coût d’un logement plus spacieux ; malheureusement, elle n’est pas facile à mettre en oeuvre : il faut trouver le ou les bons colocataires, et surtout le propriétaire qui accepte les risques inhérents à ce type de locations
Et pour finir, dernière possibilité pour l’étudiant, feuilletez les petites annonces afin de découvrir une offre qui conviennent à son budget.
Il est donc bien vrai que vie d’étudiant rime avec parcours du combattant...
Bonne rentrée à tous !!!

S. Périabe


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