La Commune de La Saline est en pleine expansion et montre aujourd’hui un contraste important entre ruralité et urbanité. Grande exploitation sucrière par le passé, elle reste toujours un point de passage et de commerce pour les mi-pentes de l’Ouest. Mais La Saline souffre d’une insuffisance immobilière se traduisant par de nombreuses habitations précaires et insalubres disséminées sur l’ensemble du bourg.
Par son animation et ses conditions climatiques favorables, La Saline attire de plus en plus de monde, ce qui devrait augmenter grâce à la future liaison avec la Route des Tamarins. Cette nouvelle donne a incité de nombreux organismes à repenser le développement de La Saline.
Un grand projet d’aménagement élaboré par la SIDR et validé par le Conseil municipal en 2004 a été lancé et devrait apporter près de 1.400 logements à partir de 2007, et un centre nautique ouvrira ses portes bientôt dans l’ancienne usine de Vue Belle.
Cependant, une étude réalisée il y a 6 ans a démontré que 21,9% des logements de La Saline et 34,1% à La Saline les Hauts sont des logements insalubres. C’est ainsi qu’est né le projet MIHAUSE, Maîtrise d’intervention concertée sur l’habitat, l’agriculture, l’urbain, le social et l’économique, qui a donné sa priorité à l’amélioration des habitats insalubres.

Encourager l’auto-amélioration

C’est ainsi que, dans une idée d’aide à l’auto-amélioration de l’habitat, le maire de Saint-Paul, Alain Bénard, la présidente du Conseil général, Nassimah Dindar et le directeur de l’Agence régionale de la Fondation Abbé Pierre, Alain Compagnie, ont officialisé leurs accords par la signature d’une convention de financement.
Désormais, les habitants pourront requérir l’aide financière afin d’améliorer leur logement. En effet, le C.C.A.S. de Saint-Paul et la Fondation Abbé Pierre se sont engagés à verser à chacun une aide plafonnée à 1.500 euros par logement, accompagnée d’une participation du Conseil général de 700 euros, soit au total 3.700 euros par logement. Le sous-préfet, Alain Mancini, était également présent pour rappeler le soutien de l’État dans cette démarche. Et c’est chez Francette qu’a eu lieu cette rencontre, la première à avoir bénéficié concrètement de cette aide et qui dispose désormais de toilettes et d’une fosse septique adaptée.

Réduire les délais

Le PACT Réunion s’est engagé à réduire les délais d’attente des dossiers en passant de 3 ans à 40 jours. "Maintenant que les choses sont lancées, il faut agir". Agir vite d’autant plus qu’il a été constaté qu’à La Saline, il y a plus de demandes que partout ailleurs dans l’île.
Selon les promoteurs de l’opération, des ateliers techniques seront également mis en place pour aider les personnes désirant rénover leur logement et leur apporter le soutien de professionnels. Des contrats d’avenir doivent être également créés pour réaliser les chantiers chez les personnes ne pouvant les exécuter elles-mêmes.
Un projet qui promet un bel avenir et qui lutte contre un problème qui n’est que trop récurrent à La Réunion.

F. P.

Reprise du travail aux Auto-Relais

Des avancées sociales

Aujourd’hui, le personnel en grève, aux Auto-Relais et Tout pour l’Auto, depuis le 1er septembre pour certains, reprennent leur travail. Hier matin, "nous avons rencontré le PDG de ces sociétés à Saint-Denis. Avec lui, nous nous sommes entendus pour une augmentation de salaire de 70 euros pour l’ensemble du personnel, de la mise en œuvre d’une procédure pour le paiement de la prime de productivité et d’intéressement et pour la classification des salaires et la remise à niveau des salaires. Par ailleurs, les jours de grève seront payés pour certains", explique Christine Grondin, la représentante de la CFDT.

J.-F. N.

Reprise du travail à Dunit-BTP, TRADIBAT, SMLT

Le paiement des primes de paniers, de trajets, de transports

L’ensemble des salariées du bâtiment des sociétés Dunit-BTP, TRADIBAT, SMLT de l’Etang-Salé reprennent leur travail aujourd’hui. Hier en fin de journée après une réunion, "les responsables de ces entreprises ont décidé de payer les primes de paniers, de trajets, de transports. Ils signeront un protocole pour l’élection préélectorale des délégués du personnel", expose Camille Barbier le représentant du personnel CFDT-BTP. "La seule zone d’ombre concerne le licenciement de 8 salariés".