L’habitat populaire durable :

Une nouvelle conception de l’habitat

30 octobre 2010, par Céline Tabou

A l’issue de la conférence ’Habitat populaire durable, enjeu du XXIème siècle’, Jean-Yves Langenier, maire du Port, Alain Séraphine, PDG de la SEM’Gem’Port, et Attila Cheyssial, architecte, urbaniste et sociologue, ont expliqué les enjeux de l’habitat populaire à La Réunion.

Dans le cadre du Salon "Vivre et Habiter Autrement" qui se tient actuellement à la Halle des Manifestations du Port, les intervenants ont montré comment une ville populaire durable pouvait prendre en compte les changements climatiques, la hausse démographique, et mettre l’humain au cœur du système.

Un laboratoire international de l’habitat populaire

Jean-Yves Langenier, membre fondateur du LIHP (Laboratoire international de l’habitat populaire), a indiqué qu’en 2008, une charte avait été signée entre La Réunion et plusieurs représentants internationaux, dont la Colombie, afin d’échanger sur la question de l’habitat populaire. Mêlant leurs expériences et réflexions, le projet s’accompagne d’actions diverses, notamment l’implication de la population dans la démarche d’ouverture de la ville du Port sur la mer.

De son côté, Attila Cheyssial a ajouté qu’il était « primordial de diagnostiquer les problèmes liés à l’habitat, afin de trouver des solutions propres à La Réunion ». « Le diagnostic est d’ordre technique, social, historique, encadré par une dynamique humaine ». Mettant en avant les grands axes de l’habitat populaire, dont l’artisanat traditionnel, l’architecte explique que tout le savoir-faire en matière d’habitat est présent à La Réunion, « il faut repartir sur la force de l’artisanat pour traiter le problème de masse qu’est celui de l’habitat ».

CT


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