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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Les pouvoirs publics mis à contribution
5 mars 2009, par
Au-delà de l’urgence sociale, la CNL pose des problèmes de fond relatifs au logement à La Réunion. L’argent versé depuis des années aux bailleurs sociaux sous forme de subventions aux loyers est-il totalement utilisé pour améliorer le droit au logement des plus démunis à La Réunion ?
56.000 logements dans le privé et 49.673 dans le parc social, 20.000 logements insalubres, 80% des Réunionnais éligibles à un logement social, ce sont les chiffres cités par la CNL. 86.900 familles touchent l’allocation logement. Cela représente une manne de 242 millions d’euros de fonds publics versés par an aux bailleurs, dont une bonne part est versée directement dans les caisses des propriétaires de logement(s).
Il est à noter que l’allocation logement vise à permettre à une famille de pouvoir accéder à un logement s’il s’avère que le loyer ne correspond pas à ses capacités contributives.
Mais force est de constater qu’à La Réunion, des travailleurs payés au SMIC ont droit à cette allocation, parce que le niveau de leur revenu est trop faible par rapport au prix du loyer à payer. C’est donc la puissance publique qui paie la différence entre la contribution possible du locataire et le loyer demandé par le bailleur.
L’équivalent d’une autoroute urbaine chaque année
C’est bien la preuve du décalage entre l’offre de logements et les capacités contributives des familles réunionnaises. Et 240 millions d’euros de fonds publics sont nécessaires chaque année pour corriger en partie ce décalage, soit quasiment l’équivalent d’un chantier comme le Boulevard Sud de Saint-Denis. Sachant que de nombreux logements sont amortis depuis longtemps, mais ne sont pas mis en vente, ce qui fait que des locataires paient depuis 40 ans un loyer qui ne cesse d’augmenter, la CNL se demande où va tout cet argent.
A titre de réponse, “Témoignages” avance deux pistes de réflexion.
- C’est tout d’abord le rachat par un bailleur social du parc d’un autre bailleur social voici quelques années. Pour les demandeurs de logement, cette opération n’a pas augmenté le nombre de logements disponibles, mais elle s’est traduite en investissement pour ce bailleur social. Augmenter son patrimoine en achetant de l’ancien à un autre bailleur social, est-ce vraiment la vocation d’un opérateur dans le logement social ?
- C’est également l’apparition d’un bailleur social dans la compétition sans merci que se livrent les promoteurs privés dans les opérations de défiscalisation. La vocation d’un bailleur social est-elle de commercialiser des villas à plus de 200.000 euros ? Ou de les louer en demandant un loyer de plus de 900 euros ?
Une crise structurelle
Pendant ce temps, nombreux sont les locataires qui vivent dans des appartements qui sont qualifiés par la CNL de « bidonvilles modernes ». Ce sont des logements de plus de 20 ans qui n’ont jamais été réhabilités, et qui sont rongés par les attaques du climat tropical. Erick Fontaine (administrateur de la CNL-Réunion) montre l’exemple d’un locataire qui voit sa baignoire transformée en fosse septique par les effluents des WC de ses voisins, tandis que Jean-Michel Saingany (président de la CNL-Réunion) déplore qu’il faille à chaque fois faire pression par média interposé pour activer les indispensables opérations de réhabilitation.
Pendant ce temps également, sortent de terre des logements sociaux à 2.000 euros le mètre carré, inaccessibles à ceux qui en ont le plus besoin.
Tout cela rappelle l’urgence de revoir de fond en comble la problématique du logement à La Réunion afin qu’elle se recentre sur sa mission : fournir un toit décent à tous les Réunionnais, quels que soient leurs revenus.
M.M.
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