
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
L’État devant ses responsabilités
27 octobre 2007, par
Depuis la rentrée, les précaires de l’Éducation nationale ont lancé une importante mobilisation à l’appel de l’UNATOS-FSU, du SGPEN-CGTR de FO et du SAPTR. 1.200 travailleurs risquent d’être au bord du chemin dans moins de 3 mois. Leur employeur, l’État, est face à ses responsabilités.
1.200 emplois menacés : la mobilisation se poursuit à l’appel des syndicats dans l’Éducation nationale. C’est en effet une bataille essentielle que mènent les précaires. Ils ont porté la lutte dans le Rectorat et au Conseil général à travers deux actions hier.
En effet, la situation de l’emploi est déjà marquée par une très grave crise à La Réunion. Malgré cela, l’État décide de ne pas renouveler les contrats de plus de 1.000 personnes. Si ce plan est mis à exécution, ce sont autant de chômeurs en plus dans un pays où la pénurie d’emplois fait des ravages quotidiens. Les premières charrettes de licenciement sont prévues dès le mois de janvier.
Dans un communiqué, le SGPEN-CGTR souligne que « si aucune mesure urgente n’est prise par nos gouvernants, nous allons assister à un véritable désastre tant sur le plan humain et social pour les personnels en poste actuellement (qui, pour certains, servent avec abnégation depuis plus de 10 ans la communauté éducative) qu’au niveau du bon fonctionnement de nos collèges et de nos lycées ».
Une lutte permanente
Après Saint-Pierre la veille, c’est donc à Saint-Denis que l’action des précaires de l’Éducation nationale s’est concentrée hier. À l’appel du SGPEN-CGTR, une centaine de travailleurs ont occupé le Rectorat entre 12 et 14 heures. Ils se sont ensuite dirigés au Département. Ils ont été reçus et ont pu avoir un entretien téléphonique avec la Présidente de la Collectivité, Nassimah Dindar. Cette dernière a indiqué qu’elle allait prendre contact avec le ministre et le recteur pour qu’un moratoire soit obtenu.
Quant au recteur, il a organisé hier une conférence de presse sur la question du devenir des emplois-aidés dans l’Éducation nationale à La Réunion.
En tout état de cause, cette bataille va bien au-delà des seuls précaires de l’Éducation nationale. Elle s’inscrit dans une lutte pour mettre fin à la précarité et elle place l’État devant ses responsabilités.
En effet, comme le rappellent les syndicalistes, les postes occupés par ces précaires sont des emplois indispensables au bon fonctionnement du service public de l’éducation à La Réunion. Sachant cela, il aurait donc été logique que depuis bien longtemps, l’État prenne des dispositions pour que ces postes puissent être occupés par un personnel ayant un statut pérenne.
Au lieu de cela, le choix de l’emploi précaire a été fait. Ce qui a permis à l’État de faire de substantielles économies (voir encadré). Et chaque année, des milliers de travailleurs doivent lutter pour ne pas être jetés au chômage, tandis que pèsent de graves risques sur le fonctionnement des collèges et des lycées si ces contrats ne sont pas renouvelés.
Catastrophe pour La Réunion
Dans la lutte pour préserver leur emploi, les travailleurs ont entamé jeudi un mouvement de grève, émaillé d’actions. Lors de l’une d’entre elles, la réponse qui leur a été apportée a été la répression. C’était jeudi à la sous-préfecture de Saint-Pierre.
Ce sont plus de 1.000 travailleurs qui risquent de tout perdre si leur voix n’est pas entendue. Ce sont plus de 1.000 personnes qui vont gonfler le nombre intolérable des chômeurs réunionnais si leur droit à un travail n’est pas respecté.
Chacun est donc devant ses responsabilités. Car c’est une véritable catastrophe sociale qui se prépare si plus de 1.000 travailleurs, déjà en bas de l’échelle en termes de salaire et de statut, sont licenciés.
C’est une catastrophe pour toute La Réunion à l’heure où la bataille pour l’emploi impose de ne négliger aucune piste susceptible de lutter contre le chômage. Dans ce contexte, l’État donnerait vraiment un très mauvais exemple s’il décidait de mettre fin au contrat de travailleurs qui le servent depuis de nombreuses années.
Manuel Marchal
L’incorrigible Recteur !
Avec un cynisme et une légèreté qui n’ont d’égal que son manque de considération pour la situation faite aux personnels précaires, le recteur ergote sur le nombre de suppressions d’emplois dans les filières administratives, de vie scolaire et TOS alors qu’en sa qualité de chef des services académiques, il est incapable de fournir sérieusement à l’opinion publique les chiffres exacts du volume d’emplois précaires dans sa propre académie.
Un jour, il parle en ETP, un autre jour en temps partiel, mais toujours en revanche il refuse de comptabiliser les nombreux emplois tos précaires qui pourtant ont été recrutés par l’État et qui sont gérés par un établissement mutualisateur qui relève de sa propre compétence (le LPRH La renaissance).
Le recteur à l’occasion de sa conférence de presse avance 120 suppressions en janvier 2008 et 180 fin juillet - il se garde bien de parler du dernier semestre 2008 et du début 2009. Il égrène son calendrier des suppressions d’emplois comme s’il comptabilisait des allumettes alors que ce sont des hommes et des femmes qui aujourd’hui sont en pleine souffrance du lendemain.
Cette conduite est inacceptable !
Monsieur le Recteur omet aussi de dire une vérité. Il sait que les contrats de 1200 personnels ne seront pas prolongés en l’état actuel de la réglementation. Mais il ne le dit pas et pour cause !
Aussi, nous mettons au défi monsieur le Recteur de garantir aux personnels qui ne feraient pas partie des charrettes des suppressions d’emplois qu’ils seront de nouveau recrutés.
Décidément, tout cela n’est pas sérieux, le SGPEN-CGTR et la FSU face à la saignée significative d’emplois demandent à tous de se positionner clairement et souhaitent que le recteur essaie de trouver des solutions pour ces personnels et pour le fonctionnement des services au lieu de présenter presque fièrement, voire crânement qu’il y aura un peu moins d’emplois supprimés que prévu.
Le SGPEN CGTR et la FSU
Le Rectorat dément...
Mais confirme quand même des suppressions de postes
Et pas un mot sur le service public qu’est l’Education Nationale menacée par cette vue de gestionnaire à courte vue.
Le Recteur au cours d’un point presse hier a tenu à apporter les précisions suivantes.
« Contrairement à ce qui a été écrit ou dit, il n’a jamais été confirmé par le Rectorat la suppression de 600 contrats.
1) 1158 personnes bénéficient à ce jour d’un contrat aidé dont la part employeur est financée par l’Education nationale.
- En ce qui concerne les contrats aidés employés à des fonctions de surveillance, des tâches administratives, de documentation..., une diminution est prévue au plan national, elle concernera à La Réunion 300 contrats sur les 668 employés dans les collèges et les lycées et se fera progressivement au cours de l’année 2008.
Plus précisément : 120 contrats ne seront pas renouvelés en janvier 2008, et 180 autres sur le reste de l’année 2008.
- Sur les fonctions d’assistance administrative en école primaire et d’accompagnement des élèves handicapés, les 490 contrats seront intégralement renouvelés en 2008.
2) Autre précision : 300 contrats ne font pas 600 personnes.
En matière de contrat aidé, la notion d’équivalent temps plein (ETP) n’existe pas. Un contrat correspond à un seul emploi et à une seule personne.
Donc 300 contrats ne font pas 600 personnes, mas bien 300 personnes.
3) Par ailleurs, l’académie sera dotée dès janvier 2008 d’un certain nombre d’emplois d’assistants d’éducation qui seront affectés dans les établissements afin de renforcer notamment les effectifs de vie scolaire. Une dotation complémentaire d’assistants d’éducation est prévue également pour la rentrée d’août 2008 ».
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