Education et handicap

1.300 enfants handicapés attendent de pouvoir être scolarisés

Le Collectif Emplois en Danger se mobilise pour sauvegarder 122 Auxiliaires de Vie Scolaire

19 novembre 2003

Le Collectif Emplois en Danger (CED), accompagné de représentants de l’ORPH et du Comité Régional pour l’Insertion des Personnes Handicapées (CRIPH), a tenu un rassemblement hier matin devant la Préfecture de Saint-Denis, afin d’obtenir un entretien avec le préfet pour lui exposer ses doléances quant à « une catastrophe sociale qui menace plus de cent emplois au service d’enfants handicapés ».
« Le C.E.D. demande au préfet de tout mettre en œuvre pour maintenir les services proposés par les salariés du CRIPH et d’intervenir sans délai auprès de la ministre de l’Outre-Mer pour qu’aucun salarié ne perde son emploi et que tous obtiennent leur intégration sur les postes d’Auxiliaires de Vie Scolaire en milieu Individuel et Collectif (AVS-I et AVS-CO) »
.
Il demande également au représentant de l’État « d’organiser une réunion de travail avec les partenaires concernés, à savoir : le CRIPH, le Rectorat, les Conseils rénéral et régional, la Préfecture et le Collectif Emplois en Danger ; ceci afin de trouver une solution pour ces jeunes ». Compte tenu de la situation des enfants handicapés en milieu scolaire et afin de permettre la continuité de leur intégration sociale, il lui demande « d’interpeller le ministère concerné afin qu’il attribue à La Réunion, en 2004, un quota d’assistants d’éducation AVS-I et AVS-CO au moins égal à celui de cette année, soit 122 postes ».
Les porte-parole du mouvement ont été reçus par la chef de cabinet du préfet qui leur a affirmé que, dans les plus brefs délais, une table-ronde serait mise en place présidée par le préfet lui-même et ou siégeraient les partenaires concernés.
La cinquantaine de personnes regroupées devant la Préfecture ne s’en tiendront pas là et se rassembleront de nouveau, demain matin, devant le CRIPH de Saint-Pierre. La conseillère générale Monica Govindin appelait hier à la poursuite de la mobilisation, dans l’attente de réponses concrétes et envisageait si nécessaire de durcir le mouvement avec le soutien des emplois-jeunes et des handicapés, les premiers concernés. « Nous avons l’appui des familles, du personnel enseignant et nous savons que la population réunionnaise est sensible à notre appel. Nous demandons à tous les élus, de tous horizons politiques, et à tous les acteurs concernés de nous aider à trouver une solution à cette catastrophe sociale ».


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