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Des milliers de chômeurs répondent à une enquête sur le montant minimal des ASSEDICS
2 juillet 2005
Pour préparer le dernier Conseil d’administration de l’UNEDIC, la CGT avait interrogé plus de 5.000 chômeurs pour connaître le budget minimal avec lequel ils pensent pouvoir vivre décemment. L’exigence moyenne est de 1.357 euros, alors que la moyenne des allocations est inférieure à 800 euros. 1.357 euros en France, mais alors combien à La Réunion alors que la vie est chère pour tout le monde ?
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5.145 questionnaires remplis par des chômeurs des quatre coins de la France, exprimant leurs difficultés financières. Tel est le fruit d’une enquête menée par les militants de la CGT chômeurs lors d’un tour de France commencé le 1er mai dernier.
Les cégétistes sont allés à la rencontre des demandeurs d’emploi devant les ANPE, les ASSEDIC, sur les marchés et leur ont fait remplir un “budget de vie” faisant état de leur revenu actuel, des postes de dépense sur lesquels ils se restreignent, et enfin du revenu qu’ils estiment nécessaire pour vivre. Les questionnaires analysés à ce jour font apparaître une exigence moyenne de 1.357 euros par mois.
Le RMI, c’est 420 euros
François Desanti, porte-parole de la CGT chômeurs, souligne que les 1.357 euros sont bien au-dessus de la moyenne des revenus actuels des chômeurs : "Tous régimes confondus, la moyenne des allocations se situe actuellement entre 700 et 800 euros, a-t-il rappelé. Et le RMI pour une personne seule est à 420 euros".
Pour sa part, la CGT chômeurs revendique un revenu de remplacement correspondant à 90% du salaire antérieur, avec un plancher de 1.100 euros. "Pour cela il faudrait multiplier par quatre le budget de l’UNEDIC, en augmentant les cotisations des entreprises, contrairement à la politique actuelle", a résumé François Desanti.
Pour le droit à la culture
"Les questionnaires évoquent les "vacances, loisirs et culture", mais les personnes que nous avons rencontrées estiment carrément qu’ils n’y ont pas droit", a rapporté Geneviève Alexandre, du Comité de chômeurs de Seine-Maritime. "En début de mois, un chômeur doit choisir entre remplir son frigo ou chercher un travail", a renchéri François Desanti. "Le paradoxe, c’est qu’on conditionne le versement de l’allocation à des preuves de recherche d’emploi, mais en même temps on ne lui donne pas les moyens de chercher".
Pour Anita Menendez, du Comité du Havre, le tour de France a été l’occasion de découvrir des "situations inacceptables : des gens qui vivent sans tout-à-l’égout, sans électricité, des gens qui se vendent au-dessous du SMIC parce qu’ils n’ont pas le choix, d’autres qui sont radiés des ASSEDIC parce qu’ils n’ont pas de voiture et ne peuvent se rendre aux convocations. Et pourtant on est dans un pays riche. On n’a pas encore tout vu sur la misère".
Les chômeurs ont réservé aux militants un "très bon accueil", s’est félicité François Desanti : "Ils nous disaient que pour une fois quelqu’un venait les voir pour autre chose que pour les punir, car la vie d’un chômeur, c’est tous les jours de nouveaux ennuis".
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