
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
29 août 2008, par
De passage à la Réunion, Christophe Deltombe, président d’Emmaüs France, en a profité pour rencontrer les membres de cette ’grande famille’ d’associations issues du combat de l’Abbé Pierre contre la pauvreté et pour la dignité. La Fondation Abbé Pierre et les Papillons d’Emmaüs sont implantés à la Réunion. L’occasion d’échanger sur des sujets d’actualité : droit au logement opposable, Revenu de solidarité active, logement social...
Avocat de profession, Christophe Deltombe est devenu président d’Emmaüs France en 2007, après la démission de Martin Hirsch (aujourd’hui Haut Commissaire aux Solidarités Actives). Il a, comme il le souligne, « basculé dans le militantisme Emmaüs » et découvert de l’intérieur les 250 structures de l’association. A son sens, la disparition de l’Abbé Pierre n’a pas affaibli le mouvement, bien au contraire, Emmaüs s’est restructurée, les composantes se sont rassemblées. Christophe Deltombe annonce par exemple « la reprise d’actions en faveur du logement social » dès septembre. L’objectif étant de fédérer les associations (comme Emmaüs France l’a fait lors de la nuit solidaire de février dernier avec une trentaine d’associations) pour obtenir un financement en urgence du logement social car « nous sommes encore loin du nécessaire », souligne t-il. Ainsi, 2007 est la plus mauvaise année de financement du logement social depuis 30 ans.
Loi Dalo, loi de bonne conscience
Sur la loi Dalo (ou droit au logement opposable), Christophe Deltombe ne mâche pas ses mots. « C’est une loi de bonne conscience, dont le gouvernement savait pratiquement qu’elle était inapplicable ». Car la loi s’adresse à « des gens en dehors de tout circuit » et qui ne savent pas entreprendre la démarche nécessaire. Cependant, les associations doivent se saisir de cette loi, déposer les dossiers et se préparer aux contentieux. Les premiers seront traités en décembre, précise Christophe Deltombe. Emmaüs va ainsi jouer son rôle de « super entreprise de lobbying » en matière d’insertion sociale. Mais Christophe Deltombe s’interroge encore sur la forme que prendra l’indemnisation des personnes sans domicile, dans le cas où les logements sociaux ne seraient pas disponibles.
Défiscalisation outre-mer : désengagement de l’Etat
Pour financer le logement social outre-mer, l’Etat a décidé de réorienter la défiscalisation. Sur ce point, le président D’Emmaüs France répond sans ambiguïté : « Notre position est claire et définitive. Le logement social doit être exclusivement financé par la Ligne Budgétaire Unique et il n’y a pas à éclater le financement, ce qui est une marque du désengagement de l’Etat ». Il ne nie pas les effets de la défiscalisation sur l’emploi local, mais rappelle que ce dispositif a servi avant tout les avantages fiscaux des financeurs et non les besoins de la population.
Financer le RSA avec les stock-options
Le président d’Emmaüs France est favorable au RSA mais à deux conditions : disposer d’un financement suffisant, et ne pas faire payer le dispositif par les pauvres. Si le gouvernement a annoncé qu’il taxerait les revenus du capital, il ne faut pas oublier qu’il prévoit aussi de supprimer la prime pour l’emploi. Pas question, pour Christophe Deltombe de toucher aussi à l’épargne populaire mais plutôt aux stocks-options. 1,5 milliards pour financer le dispositif, c’est insuffisant, souligne le président d’Emmaüs France. On court « le risque d’un échec du RSA stricto sensus qui s’ajoute aux minimas sociaux » si le différentiel de revenu perçu après la reprise d’un emploi n’est pas significatif.
Edith Poulbassia
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