
Mal-do-mèr dann sarèt
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Suite des négociations salariales du BTP
4 mai 2006
Aujourd’hui, représentants du patronat et des salariés du BTP tiennent leur 6ème réunion de négociation salariale annuelle.
L’Intersyndicale CFTC-CGC-FO-CGTR ne veut pas rentrer dans une opposition stérile avec la CFDT qui se détache cette année encore de l’union syndicale.
Son unique objectif reste la défense des intérêts des travailleurs de la branche. Elle maintient qu’au vu de la bonne santé financière du secteur en 2005, sa proposition de 10% est raisonnable. Elle ne discutera pas l’inflation, ne cautionnera pas une baisse du pouvoir d’achat des salariés. Ouverte à la discussion, mais déterminée, elle veut que les choses changent, que le profit des entreprises ne reste plus dans l’opacité.
Vendredi dernier, la réunion s’est clôturée sur les 2,2% de proposition du patronat et le 7,5% de la CFDT. "C’est loin de ce que nous souhaitons pour les salariés du bâtiment", précise Jean-Max Dagard, FO. "L’inflation est un acquis. Face au pouvoir d’achat restreint des travailleurs, il est aujourd’hui temps de réagir."
Profits sur la table
"À ce jour, nous n’organisons pas une conférence pour amuser la galerie, mais pour faire comprendre aux travailleurs de la branche que le patronat nous méprise. Le fruit des profits n’est pas pris en compte pour des salaires décents. Au bout de 5 réunions, on nous propose toujours la baisse du pouvoir d’achat des travailleurs. De février 2005 à février 2006, l’INSEE affiche une augmentation du coût de la vie de 3% à La Réunion. Malgré cela, le 23 mars, le patronat proposait une base de négociation de 0,8% et de 2,2% le 28 avril. On est toujours loin de cet indicateur de base pour commencer les négociations, discuter des profits", explique Alain Naillet, CGTR.
Et si le rapport de la FRBTP affiche 1,7 milliard de chiffre d’affaires pour le secteur en 2005 (soit +10% par rapport à 2004 et +30% par rapport à 2003), en revanche, la CAPEB n’a présenté aucun bilan des bénéfices, restés confidentiels. C’était sans compter sur un réveil syndical dans une branche prospère. "Les dirigeants ont changé, les salariés commencent à comprendre, on se penche sur les bilans, poursuit Alain Naillet. On est en train de grandir dans la branche." Les données comptables des 18 plus grosses entreprises en main, l’Intersyndicale est parvenue à sa proposition "légitime" de 10%. "Ce n’est pas exorbitant mais raisonnable pour permettre un équilibre entre profit des entreprises et diminution du pouvoir d’achat des travailleurs", soutient René Anelard, CFTC.
"On attend quelque chose de positif"
Pour un indice de base, 10% équivaut à 1 euro brut d’augmentation de l’heure auquel il faut encore enlever les charges. Pour l’Intersyndicale, cette augmentation, loin de mettre en péril l’activité des entreprises, n’est pas irresponsable, au contraire, de l’organisation de la baisse du pouvoir d’achat des salariés, de leur paupérisation, comme dans beaucoup d’autres secteurs. "Les salariés attendent une vraie augmentation de salaire, affirme René Anelard. Ils ne veulent plus entendre parler de négociations dans le ventre mou de l’inflation, car on ne peut pas négocier quelque chose qui leur appartient déjà. Ils ont le sentiment que le patronat ignore qu’ils participent au développement de l’entreprise."
Et Alain Naillet de poursuivre que "si les patrons sont réfléchis, ils nous entendront au-delà de l’inflation", dès maintenant, sans entendre l’année prochaine pour, comme annoncé lors de la précédente réunion, commencer les discussions à partir de l’inflation.
L’Intersyndicale estime que le travail est suffisamment dur, que le BTP a encore de beaux jours devant lui, pour que les salariés soient assurés d’un partage des gains de productivité. Elle déplore que la CFDT fasse toujours cavalier seul. René Anelard se dit même "estomaqué par cette façon de monter les salariés les uns contre les autres. Cette pratique n’est pas digne pour l’opinion publique, pour les travailleurs. Il faut faire masse devant le patronat. Demain, on veut la sérénité, de vraies propositions pour de vraies négociations. On attend quelque chose de positif."
Estéfani
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