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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
A l’appel de la CGTR, de la FSU, du SAIPER et de Solidaires
30 septembre 2022, par
Succès hier pour la mobilisation intersyndicale organisée ce 29 septembre à Saint-Denis et à Saint-Pierre. Dans les rues de la capitale, de nombreux manifestants ont défilé à l’appel de la CGTR, de la FSU, du SAIPER et de Solidaires. La lutte contre le chômage, pour l’augmentation des salaires et contre la vie chère était à l’ordre du jour des revendications.
La guerre en Ukraine a aggravé une situation sociale déjà intolérable à La Réunion. Au chômage de masse, à la pauvreté et à la vie chère s’est ajoutée une inflation sans précédent depuis au moins 20 ans. Les salaires, les retraites, les bourses et les prestations sociales ne suivent pas la même augmentation.
A cette situation s’ajoutent les inquiétants projets du gouvernement, notamment sur les retraites et les droits des travailleurs privés d’emploi.
Ce 29 septembre, à l’appel de l’Intersyndicale CGTR-FSU-SAIPER-Solidaires, deux manifestations étaient organisées à Saint-Denis et à Saint-Pierre. Dans la capitale, la mobilisation fut un succès avec de nombreux participants.
Rendez-vous était donné devant le Petit-Marché, près de l’ancien siège de la CGTR qui se situait à la Cour Basile. Une délégation du PCR est venue apporter la solidarité aux syndicalistes. Conduite par le président du Parti, Elie Hoarau, elle était notamment composée de Cyrille Séraphin de Saint-Paul, de Julie Pontalba et Ary Yée Chong Tchi Kan pour Saint-Denis, de Jean-Yves Langenier pour Le Port et de Jean-Michel Folio pour Saint-Pierre. D’autres sections étaient également représentées, dont Sainte-Suzanne. Huguette Bello, présidente de la Région, est également venue apporter son soutien à la manifestation. Elle échangea avec des syndicalistes ainsi qu’avec des membres de la délégation du PCR.
Le défilé emprunta la rue du Maréchal Leclerc, puis les rues de Paris et de la Victoire avant de se terminer devant la Préfecture. Derrière la banderole de l’Intersyndicale, défilèrent la CGTR, puis la FSU, suivie du SAIPER et de Solidaires. La CGTR FPT était en tête du cortège, rappelant la situation difficile du personnel communal précaire à La Réunion, ainsi que celles des AESH et des ATSEM. Forte mobilisation également d’autres syndicats de la CGTR, notamment la CGTR Santé et la CGTR FAPT.
Au terme du défilé, les prises de parole se sont succédé devant la Préfecture. Secrétaire général de la CGTR, Jacques Bhugon a rappelé que les prix montent en flèche et que les salaires ne bougent pas. Or, ces prix sont déjà 35 % plus élevés qu’en France. La loi sur le pouvoir d’achat n’a rien changé pour les Réunionnais. La hausse de 2 % du SMIC correspond à des miettes, tandis que la monétisation des RTT ne concerne pas beaucoup à La Réunion, et signifie surtout travailler plus pour gagner peu.
Alors que le gouvernement annonce un projet pour allonger la date de départ à la retraite, la CGTR rappelle ses revendications : « retraite à 60 ans, SMIC à 2000 euros, application des conventions collectives, titularisation des employés communaux. Nous serons encore dans la rue, pas question de travailler plus pour gagner moins », dit en substance Jacques Bhugon.
Marie-Hélène Dor, secrétaire de la FSU, a rappelé que la population fait déjà d’importants sacrifice. Elle a dénoncé une réforme de l’indemnisation du chômage qui veut diminuer les droits des travailleurs alors que le chômeur n’est pas responsable de sa situation. « Macron ne tire pas les leçons et c’est pour cela que nous défilons », ajouta-t-elle.
Pour la FSU, ce gouvernement a fragilisé les services publics. « L’école à La Réunion est la chance de la jeunesse mais moins évidente. Le gouvernement met constamment des bâtons dans les roues.
Pas grand-chose pour éducation prioritaire et enfants handicapés. Et pour la voie professionnelle qui permet d’avoir un métier dont on a besoin, elle est attaquée et on revient au tout apprentissage, un moyen pour le patronat de disposer d’une main d’œuvre sous payée », précisa-t-elle.
Le représentant du SAIPER a salué la présence du SNUDI-FO qui a participé à la mobilisation malgré l’absence de sa confédération. Il a rendu hommage à la lutte des 43 professeurs des écoles inscrits sur la liste complémentaire, mais qui sont remplacés par des contractuels lorsque des postes sont vacants. Il a également souligné la situation des ATSEM et des AESH, payée à peine 1000 euros par mois. Le SAIPER a également relativisé les annonces du gouvernement concernant la revalorisation du métier d’enseignant. 2000 euros pour un bac+5, cela correspond juste à la revendication du SMIC et c’est insuffisant.
Il conclut en rappelant une citation célèbre du communiste Ambroise Croizat, ministre qui mit en place la Sécurité sociale : « il n’y a pas d’acquis sociaux, mais des conquis sociaux ».
Cette mobilisation de rentrée ne sera pas la dernière, ont affirmé les dirigeants syndicaux, qui appellent à ne pas relâcher la pression.
M.M.
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Messages
30 septembre 2022, 19:14, par Arthur
Tout est lié, la crise, les retraites, l’économie, les énergies, la pollution, les emplois pour les jeunes qui sont sans perspective trop souvent pour le moment, alors que tant est à faire. quoi donc ? Augmenter les salaires, supprimer l’octroi de mer, développer l’autonomie de l’île dans son énergie avec tout ce qu’il y a de renouvelable ici, sans oublier la géothermie car nous vivons sur un volcan ici, et développer le train, en faisant un TER péi qui reliera Ste Rose à St Joseph, enfin, de l’espoir de voir moins de véhicules, qui crachent leurs particules cancérigènes, empêchent les citoyens de dormir comme il faudrait, sans oublier les encombrements, les accidents, le temps perdu, le gaspillage d’énergie cette fois non renouvelable. Bon WE zot tout, et soyons encore plus nombreux à réclamer ce fameux train TER péi "Ste Rose-St Joseph", et des téléphériques comme celui entre St Leu-Cilaos ! Arthur.