
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
2 juillet, parC’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Hausse des prix et suppression du RSTA
14 août 2013, par
Au cours des 12 derniers mois, l’indice des prix dans l’alimentation a augmenté de 3%, plus du double qu’en France. Voilà qui souligne l’urgence de maintenir le RSTA en attendant que de la concertation naisse la solution pérenne.
Depuis le 31 mai, le gouvernement a décidé de stopper le RSTA. Les premiers effets concrets se feront sentir à partir du mois de septembre, avec une baisse du salaire de 100 euros.
Le dernier indice des prix de l’INSEE apporte un éclairage sur le contexte dans lequel cette mesure s’applique. Car si les salaires des travailleurs les plus pauvres vont baisser, les prix ne suivent pas la même tendance.
Plus le revenu est faible, plus la part de l’alimentation est importante dans le budget. C’est pourquoi une inflation de 3% dans ce secteur est très douloureuse pour les travailleurs touchant un faible salaire, les Réunionnais contraints de vivre avec un revenu minimum et les retraités.
Le mois de juillet a aussi été marqué par des promotions sur l’habillement et les chaussures. Au mois d’août, ce ne sera plus le cas, car c’est l’époque des braderies qui coïncide avec l’arrivée de la prime de rentrée scolaire.
Et au mois de septembre, plusieurs dizaines de milliers de Réunionnais verront leur salaire baisser si le gouvernement reste sur sa position. Ce sera quelques jours avant l’arrivée de François Chérèque, chargé de discuter d’une déclinaison à La Réunion du plan de lutte contre la pauvreté. Et si François Hollande venait au mois d’octobre, il arriverait dans un pays où une décision de l’Etat aurait diminué le pouvoir d’achat des salariés les plus pauvres.
Ces faits soulignent l’urgence de maintenir le RSTA en attendant qu’une solution pérenne ne soit issue d’une concertation rassemblant le plus largement possible.
M.M.
Le communiqué de l’INSEE Au mois de juillet 2013, l’indice des prix à la consommation des ménages augmente de 1,0%. Sur les douze derniers mois (juillet 2013/juillet 2012), les prix progressent de 1,3% contre 1,1% en France. Le renchérissement des prix des services, particulièrement des transports aériens, et dans une moindre mesure des prix de l’alimentation explique la hausse de l’indice en juillet 2013. Hors transports aériens, l’indice n’augmente plus que de 0,1% en juillet. Les prix des services progressent fortement de 2,4%. Cette hausse est essentiellement portée par l’application des tarifs haute saison dans les transports aériens de voyageurs (+ 26%). Dans une moindre mesure, les prix du poste loyers, eau et ordures ménagères augmentent de 0,3%. Les prix de l’alimentation croissent de 0,4%, ceux des produits frais augmentant de 1,3% et ceux de l’alimentation hors produits frais de 0,3%. La hausse des prix des produits frais s’explique par l’augmentation de 5,6% des prix des légumes frais, alors que les prix des fruits frais sont en repli de 2,3%. Hors produits frais, le pain et céréales (+ 0,9%) et les boissons alcoolisées (+ 0,7%) portent principalement la hausse des prix. Sur un an, les prix de l’alimentation augmentent de 3,0% contre 1,8% en France. Les prix de l’énergie sont en hausse de 0,2%, conséquence de l’augmentation des prix des produits pétroliers (+ 0,3%). Bien que le prix de la bouteille de gaz diminue de 1,1%, les prix des carburants gagnent 0,8% (+ 1,3% pour le supercarburant et stabilité pour le gazole). Sur un an, la hausse des prix des produits pétroliers s’élève à 8,6%. Les prix des produits manufacturés sont stables. La baisse de 1,0% des prix de l’habillement-chaussures (avec - 4,2% pour les chaussures suite à des promotions) est ainsi compensée par la hausse des prix des autres produits manufacturés (+ 0,2%). Les prix de l’entretien et la réparation courante du logement (+ 7,4%) ainsi que des meubles et articles d’ameublement (+ 2,0%) contribuent le plus à cette augmentation. Le coût du tabac est stable, mais il croît de 6,4% sur un an. |
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Nou la di lotro-zour : Tikarl-la in marmay la teknik, Tikok : in marmay lé plis poèt-poèt ! Sa lé bon, mé soman, l’inn konm lot i pé fé gingn aou (…)
Mézami fitintan lo mo « dékonèr » lété konm i di in galissism pars li té pliss in mo la lang franssèz popilèr la rante an missouk dan la lang (…)
Les 132 régions européennes de la coalition "EUregions4cohesion" rencontrent les vice-présidents exécutifs de la Commission Européenne, Raffaele (…)
C’est avec stupéfaction et colère que nous découvrons la volonté du gouvernement de faire des économies sur la prise en charge des affections de (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)