
Lo Ladministrassion o santre é tanpir pou lé zot !
8 juillet, parMézami bann marmaye lékol dopi étan pti ziska étan jenn-jan lé an vakanss é mi souète azot ropoz azot in pé an atandan la rantré i ariv… In rogré (…)
Météo France La Réunion en grève
28 mars 2008
Météo France est un Etablissement Public à caractère Administratif (depuis 1990), qui a pour mission l’observation et la prévision du temps, l’étude de l’atmosphère et du climat. Sa mission première est de participer à la sécurité des personnes et des biens.
3600 personnes, en mé¬tropole et outremer, dont 80% de techniciens supérieurs et ingénieurs.
• 2 grands centres : Toulouse (Ecole, centre de recherche et services techniques nationaux) et Paris (Direction générale, Direction du commerce et services administratifs)
• 1 centre dans chaque département ou territoire d’Outre-mer.
• Un centre météo dans chaque département ; Centre Météo Départemental, 5 agents en moyenne, dont les attributions sont variées (prévision et climatologie locales, services aux usagers locaux...).
Le budget 2008 de Météo France, 60% de subvention de l’Etat, moins que les pays occidentaux analogues, 25% de redevances aériennes et 15% de recettes commerciales. Notons que Météo France a dû s’adapter à une baisse toujours renouvelée de la subvention d’Etat depuis sa transformation en EPA à chaque nouveau contrat d’objectif !
Ce qui est envisagé :
• Suppression d’environ de plus de la moitié des Centres Départementaux Météorologiques (CDM) ; et remise en cause de leur rôle actif dans l’élaboration d’une prévision fine, à l’échelle locale.
En métropole, on passerait d’une centaine de centres à 40 ! Et pourtant les C.D.M sont le point d’entrée des usagers ; ils collaborent étroitement avec les services de gestion des routes, de protection des crues, de sécurité aérienne, et d’alerte en cas de risque météorologique.
• Une organisation hyper centralisée dans les activités de prévision ; il y a actuellement un centre de prévision par département. Les scénarios envisagent une douzaine sur la métropole, en dehors du service central à Toulouse ; on peut douter de la qualité finale d’une surveillance avec une réduction si drastique du personnel ! Notamment dans les secteurs très spécialisés, de la marine, de l’aéronautique, du risque d’avalanches, du risque cyclonique : des agents moins nombreux, sur des zones de compétences plus grandes, pour des domaines touchant directement à la sécurité !
• Une automatisation systématique de l’observation, avec une très forte diminution du nombre d’agents en charge de la surveillance du temps, dans tous les domaines, du temps qu’il fait, jusqu’au traitement climatologique des données.
• En cascade, il faut s’attendre à une réorganisation profonde des services régionaux et centraux ; changements de métier, changements de postes, mutations. De plus, du fait de l’allègement de la structure Météo France, il faut s’attendre à une diminution des fonctions support, logistiques et d’appui réseau, instrumentation, informatique.
• En termes d’effectifs, le ministère avait imaginé une réduction de près de 1000 agents ! Depuis, certains prêchent pour un peu de « modération », 400 ou 500 tout de même ; une réduction massive dans tous les cas !..
Pourquoi la grève ?
Parce que la sécurité des biens et des personnes a un prix ;
Ce qui nous attend maintenant dépasse largement les problématiques de réduction des coûts ; il s’agit d’appliquer les directives gouvernementales de réduction des effectifs : une réduction « mécanique » de non remplacement d’un agent sur 2 aurait malheureusement de grosses conséquences pour l’établissement et ses missions !
Parce qu’il n’y pas eu de concertation du personnel réelle, permettant une confrontation des idées avec les représentants du personnel.
Parce que nous défendons aussi « l’outil en place », une organisation qui fait ses preuves chaque jour et qui donne satisfaction au public, aux institutionnels et aux clients, et que rien n’a pu nous être décrit sur le mode d’organisation projetée !
Parce que nous ne croyons guère ni aux promesses d’un échéancier à 10 ans brandi par la direction, vu la « saignée » déjà entreprise dans certains centres, ni au traitement social à venir, vu le dossier actuel sur la délocalisation de certaines équipes en métropole.
Pourquoi maintenant ?
Le plan stratégique se concocte actuellement entre notre Direction Générale et le MEDAD, notre ministère de tutelle, qui va lui-même être lourdement touché par la Révision Générale des Politiques Publiques, malgré les intentions du Grenelle de l’environnement.
Pour Météo France, les arbitrages RGPP seront rendus ce printemps, le schéma d’organisation territoriale sera déterminé avant cet été.
En attendant, notre direction essaie de calmer le jeu, affirmant que rien n’est encore tranché.
Et pourtant ; les informations qui filtrent des Comités Techniques Paritaires, Conseils d’Administration, des documents de travail, démontrent qu’un démantèlement sans précédent est envisagé. Les suppressions de postes ont d’ailleurs déjà débuté dans un certain nombre de centres !
Le personnel n’est pas dupe ; la réalité de la menace est aujourd’hui évidente, et il nous faut intervenir pour qu’un débat public ait vraiment lieu sur ce que doit être un service public météo de qualité : garant de la surveillance des phénomènes météos dangereux, accessible à tous, répondant aux problématiques climatiques et au plus près des demandes très diversifiées de l’économie, de l’industrie, de l’agriculture et des transports, et présent sur tous les départements !!
Les moyens d’action :
Ces 2 jours de grève constituent un point de départ d’actions diversifiées, qui ont lieu dans toutes les régions, mais également à Toulouse, notre « centre nerveux ». Nos militants interviennent auprès des élus de toute obédience politique, pour leur expliquer les conséquences de la perte de l’expertise locale sur les services rendus. Certains d’entre eux ont déjà posé des questions au gouvernement sur le sujet, d’autres nous apportent leur soutien.
Nous pensons que les médias ont un rôle important dans l’ouverture du débat sur la scène publique.
Sources : SNM/CGT, SPASMET/SOLIDAIRES et SNITM/FO
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Messages
29 mars 2008, 16:49
Pourquoi les médias continuent-ils à donner des prévisions météos alors que Météo France est en grève ?