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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Augmentation contenue du prix des carburants
1er août 2008, par
Dans un communiqué diffusé hier, la Préfecture annonce une nouvelle hausse des prix des carburants aujourd’hui : 3% d’augmentation pour le super, le gazole et le fioul, soit des prix respectifs de 1,48 euro le litre, 1,18 euro le litre et 0,81 euro le litre. Sur le marché sur lequel La Réunion s’approvisionne, le prix du mètre cube de Super a augmenté de plus de 18% en trois mois, alors que le gazole subit une hausse de 31%. Puisque cette hausse est loin d’être intégralement répercutée, cela signifie que des marges de manœuvres existent pour vendre le gazole 30% moins cher pendant au moins deux mois.
3% d’augmentation à la pompe, les prix des carburants seront plus chers. La bouteille de gaz va connaître une baisse légère. Mais à 6 centimes près, elle est à 21 euros.
Dans un communiqué daté d’hier, la Préfecture donne plus de détails que d’habitude pour expliquer les raisons de cette hausse. Elle signale que sur le marché où s’approvisionne La Réunion, « le prix FOB du supercarburant, qui correspond aux conditions effectives de nos achats, est ainsi passé de 674 dollars, monnaie dans laquelle sont libellés nos achats, à 800 dollars le m3, soit une augmentation de plus de 18%. Celui du Gazole est passé de 738 dollars à 970 dollars le m3, soit une augmentation de plus de 31% ». « Ces hausses n’ont été que légèrement amorties par un renforcement de la parité entre l’euro et le dollar qui s’est revalorisée une nouvelle fois de 5% », précise la Préfecture.
Mais pour les Réunionnais, cette hausse n’est pas intégralement répercutée. Le préfet rappelle que lors de sa visite, Yves Jégo avait proposé à l’Observatoire des Prix et des Revenus la tenue d’une table-ronde sur la question des prix des carburants. Dans son communiqué, le préfet annonce qu’il convoque cette table-ronde pour fin septembre « en présence de tous les acteurs de la chaîne de l’approvisionnement et de la distribution des hydrocarbures afin, notamment, de clarifier la structure des prix ».
« Dans l’attente des conclusions de cette table-ronde », précise le communiqué, « le préfet a décidé d’appliquer une majoration de 3% seulement au prix de vente maximum du supercarburant, du gazole, du fioul domestique et du pétrole lampant ».
Quant aux professionnels de la mer, ils ne verront pas leur gazole augmenter : « un effort particulier sera fait en leur faveur ». Les prix « seront maintenus à leur niveau antérieur ».
« Cette modération des prix de vente des hydrocarbures traduit un effort particulier des compagnies pétrolières », souligne le communiqué de la Préfecture.
« Un effort » des compagnies pétrolières
Cette décision amène plusieurs commentaires. Tout d’abord, il est possible pour les importateurs de réduire leurs marges pendant deux mois. Car si le prix d’achat de l’essence est plus élevé, il ne fait aucun doute que le coût du transport n’a pas diminué. Donc, par conséquent, le prix payé par l’importateur augmente. Le préfet signale que la hausse du gazole sur le marché d’approvisionnement est de 31% depuis trois mois. Mais à La Réunion, le prix augmentera de 3%. Ce qui veut dire que les importateurs font « un effort ».
Si cette hausse du gazole avait été répercutée entièrement, son prix à la pompe aurait dû augmenter de 30%. Cette hausse aurait eu des conséquences sur tous les produits vendus à La Réunion, car tout ce qui est consommé est transporté par camion.
La hausse de 30% du gazole n’est pas répercutée. Cela veut donc dire qu’il existe des marges de manœuvres pour faire baisser les prix de près de 30% sans mettre en péril aucun emploi. Car il est difficile de croire que les importateurs vont vendre leur gazole à perte pendant deux mois.
Ensuite, à travers cette décision, l’Etat vient de faire la démonstration qu’il a la possibilité d’agir pour faire baisser les prix de 30%, et cela sans demander une baisse de l’Octroi de mer sur aucun produit.
Manuel Marchal
Des gains dans la chaîne d’approvisionnement
« Cette modération des prix de vente des hydrocarbures traduit un effort particulier des compagnies pétrolières avec lesquelles vont s’ouvrir, comme l’a promis M. Jégo, des discussions pour parvenir à un système rénové de contrôle administratif de leur prix qui garantisse l’équilibre de leur exploitation, mais qui, dans le même temps, incite chaque intervenant dans la chaîne d’approvisionnement à rechercher des gains de productivité qui doivent au final profiter aux consommateurs ». Telle est la conclusion du communiqué de la Préfecture.
Il soulève la question de la chaîne d’approvisionnement. A ce sujet, rappelons que les Seychelles, un petit pays de 75.000 habitants, disposent de cinq pétroliers. Ces bateaux peuvent rechercher la matière première au meilleur prix, et la transporter au meilleur coût. Pourquoi alors ne pas solliciter nos amis seychellois pour qu’ils nous aident à faire baisser les prix à La Réunion ? C’est une illustration concrète de ce que le co-développement peut apporter à notre île.
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